Vérifie que tu es en modèle de vol "Moderne" degrés
A noter :
Au décollage, j'ai aussi une légère vrille que je dois compenser rapidement, et cela sur le baron 58, un bi-moteur ...
Une fois décollé, cela se stabilise.
Question à nos pilotes réels :
Est-ce du :
- à la rotation des hélices ?
- à un effet de sol ?
Sur un bimoteur, est-ce normal ? (les hélices tournent en sens opposé, non ?)
Très peu de bimoteurs léger d'aviation générale ont des hélices contrarotatives, car cela nécessite des moteurs différents (tous les Continental et Lycoming tournent normalement en sens horaire, sauf certains modèles spécialement concus pour et plus cher*).
Si je me souviens bien seul le Piper Séminole (avion école, notoirement sous-motorisé) a des moteurs contrarotatif, et je pense aussi les Séneca dernière version (pour des raisons commerciales et d'assurance), mais c'est à peu près tout. Le Baron a deux moteurs qui tournent dans le même sens.
On a trois sources d'effets moteur:
1-Les moteurs tournant créent un couple gyroscopique, particulièrement sensible à la rotation au décollage (changement d'axe d'un gyroscope==>couple gyroscopique à 90 degrés et donc mouvement de lacet à gauche).
2- La pale d'hélice montant a un angle d'attaque par rapport au vent relatif moindre par rapport à celle descendante, effet encore plus marqué aux grand angles et au décollage. Couple à droite en regardant depuis le poste de pilotage, donc tendance au lacet à gauche.
3-A cela s'ajoute sur Monomoteur l’effet du souffle de l'hélice qui tourne en spirale et frappe latéralement la dérive verticale, entrainant encore un mouvement de lacet. Cela est normalement compensé en désaxant la dérive ou en rajoutant un trim tab (eh oui, elle n'est pas dans l'axe sur un monomoteur), pour que l'effet ne soit pas marqué en croisière)
Même sur monomoteur on a du couple gyroscopique, sur un bimoteur également.
Dernière particularité sur Bimoteur, c'est le P-Factor: Avec deux moteurs identiques, la distance d'application de la force du couple gyroscopique (sur un sens horaire, c'est à droite) par rapport à l'axe de l'avion est différente pour chaque moteur.
D'habitude ça ne pose pas trop de soucis, sauf en cas de panne moteur sur bimoteur.
Sur les moteurs américains classiques le moteur droit a son couple d'hélice plus éloigné de l'axe de l'avion que le gauche, donc le mouvement de lacet à contrer sera supérieur si le moteur restant est le droit, au point que sur certains bimoteurs puissants/turboprops on peut se retrouver sur le dos, si on ne réagit pas immédiatement au pied, voire réduit le moteur "vif" (vécu au simu de B200, panne à V1).
Le moteur "critique" (celui à ne pas perdre) est donc le moteur gauche, c'est le cas sur le Baron.
fr.wikipedia.org
Jacques
(*: je crois que les moteurs Russes eux, tournent dans l'autre sens)