Périple et étapes de l'aéropostale

S

Supprimé1

Visiteur
Hello ! Après mon tour du monde en DC-6, je tourne un peu en rond, j'ai du mal à m'investir dans les liners récents et le Connie m'a déçu, donc reste mon bon vieux DC-6.

Je me dis que j'aimerais bien me faire un peu les périples de l'aéropostales, les lignes, suivre les pionniers, ce genre de chose. Grosse entorse, je pense le faire en DC-6, bien plus récente que les machines d'époque (sauf si vous en avez à me conseiller sous MSFS ?).
J'ai du mal à trouver des sources un peu détaillées et exhaustives sur les étapes (Genre Toulouse Barcelone, première étape de la ligne Toulouse Rabat, ok mais quel aérodrome précisément à Toulouse?), vous avez ça sous le coude?

Merci :)
 
Aeropostale 🙂 ... Toulouse c'est (c'était) Montaudrant, mais il ne reste que le musée. ... Aprés si tu veux rejoindre Dakar "à l'ancienne, si tu arrives 👍 à te poser à Cap juby ? Le DC 6 est un peu, beaucoup, gros, piste de sable en plein désert.😖

A mon modeste avis, le DC6 pour l'aéropostale c'est juste Dakar (Sénégal) / Natal (Brésil) tu conviendras surement que ça sera loin d'être passionnant. (c'est la plus courte distance pour joindre l'amerique du Sud)
- Broussard ou Cesnna -
Un challenge qui conviendrait au DC6 c'est Air Orient avec la ligne Paris Saigon qui comporte de nombreuses escales.
- 17 escales en 1932/33. avec les début de l'hippocampe d'AF.
Le problème des années 30 c'était l'autonomie, lié au fait d'avoir aussi un déroutement possible peu de vols
directs et nombreux Zig-Zag pour ravitailler (Huile & Essence)


)
C1211429-C066-4104-B774-FB034D81E766.jpeg
C1211429-C066-4104-B774-FB034D81E766.jpeg
 
Dernière édition:
Super merci pour ces ressources !
J'étudierai la possibilité d'usage de DC6, ça reste un des plus gros avions utilisés en "bush", faut que je vérifie la distance de landing....
Faudrait voir si d'autres avions plus proches de ceux de l'époque ont une version MSFS qualitative !
 
Bonjour,

Coté avions, il y a bien le Bréguet XIV de Restauravia (https://restauravia.fr/html/msfs.html) qui historiquement correspond bien aux premiers vols de l'Aérospatiale mais c'est assez sommaire, cockpit 2D, pas de doc ... j'ai laissé tomber.

Il ya qq temps, j'avais fait le raid de Toulouse jusqu'à Dakar en Zlin Savage Cub (dans les avions de base de FS) qui est assez rustique : aucune électronique sauf la radio et le transpondeur, pas de frein de parc, train classique, autonomie limitée ... c'est intéressant !

Il y a aussi un bush trip Raid Latécoère à trouver dans flightsim.to mais il utilise le Cessna 172. Au moins un intérêt : il donne des infos historiques.


Janus
 
Dernière édition:
Si j'avais plus de moments libre long, je ferai volontiers ces périples mais avec les méthode traditionnelles de Nav encore fortement exploités professionnellement il y a moins de 50 ans et en aèro club il y a encore à peine 15 ans
- 1 Tracer ses routes sur une carte
- 2 Repporter les differents cap à suivre sur un support (support numérique accepté 🙂)
- 3 Y associer les temps necessaires et heures présumées de Départ/arrivée ainsi que les prédictions des conso (à reporter si ce sont des escales uniquement réservé au refueling) (en fonction de l'appareil choisi
- Concernant les niveaux de vol pas de contraintes, hormis qu'il est preferable de passer au dessus des reliefs 🤣😳 ...
Le plaisir d'arriver à l'heure prévu, pile/poil à l'endroit prévu (moins façile !) qui conforte votre préparation en amont (faites un test simplement entre deux points remarquables , vous découvrirez peut-être ? ? ?
...... Un nouveau centre d'intèrêt 😍😍😍
Evidemment on oublie le GPS, uniquement VOR / DME , carte, Compas et conservateur de Cap
La radio (quand ça "passait ***" ) servait surtout à informer les quelques différentes stations à l'écoute quelle était sa position ou plutôt l'endroit géographique que l'on pouvait reconnaitre ou certifier.

*** La technologie radio était en devellopement et peu fiable, les liaisons avion/sol ne fonctionnait pas trop mal mais l'inverse sol/avion était réduite de quelques km, pratiquement au visuel ( l'altitude de l'avion étant un élément primordial contre le niveau du sol proche de zèro.
- A vos rapporteur, règle aéronautique, cartes ... Je vous accorde la calculette electronique inexistante et qui s'appelait "cerveau" à l'époque
 
C'est mon idée, mais ne faisant jamais de vrai VFR, la marche est haute. Je pensais me passer de VOR ou même de NDB, je pensais ça absent à cette époque? (j'ai pas franchement cherché sous cet angle non plus)
 
Le VOR n'était pas opérationnel à l'époque, une variante plus complexe à exploiter, c'était le "gonio" (radiogoniométrie) on se localisait par triangulation, c'était une antenne rotative sous forme de cercle vertical, il fallait chercher des balises en faisant tourner l'antenne, il fallait trouver au moins 3 balises sur trois directions differentes (horizontales) avec 3 faisceaux radio qui se croisaient juste sur la position de l'antenne de l'avion, connaissant le point géographique de chaque balises qui avaient un marqueur particulier, le point de croisement de cette triangulation permettait de connaitre sa position trés précise (règle à calcul et trigo obligatoire). Il y avait peu de balises et toutes n'avait pas les mêmes performances ou puissance .... 🤯🥵.

Mais déjà la montre, le cap et le VOR sont de bon exercice enrichissants et valorisants et je me répète, quand tu prépares tes NAV sur longues distantes et que tes calculs sont aboutis et gagnants tu en retires un certain plaisir car ce que tu as accompli n'est dû qu'à ton travail et ta rigueur.
- contrairement à ce coté passif qui consiste à " suivez la flèche " du GPS .... A mon avis pour de la simu loisirs !

Je ne cherche pas à dénigrer le GPS mais ayant l'occasion de voler "en vrai" c'est un outil fantastique, reposant et destressant, on sait que l'on est où on devrait être, et on ne se pose plus de question ...
- Mais on perd cette notion de découverte ..." tient ça c'est le pic de ... La rivière xxx donc je suis la bonne route " etc etc " On perd un peu aussi cette notion rigoureuse de tenir un cap ! ( si on s'écarte de la bonne route : suivez donc la flèche )
Reflexion pour du VFR bien sûr 🙂
2F4F7DE2-4B28-4D2C-96BF-BFD051A462D6.jpeg


9BA81C11-2263-43B3-84F2-349B5EEA3D31.jpeg
 
Dernière édition:
Pour moi marin navigateur , la ferrite, le compas, les codes morses , la triangulation des phares balises report sur la carte , j'en connais un peu . ..

du relevé quoi ..!
 
@Churchill tu parle à un mec qui vient de finir un tour du monde en full VOR/NDB, pas besoin de me convaincre sur la plus-value du no-GPS ;)
Et merci pour les infos sur la Gonio, très intéressantes :)

Je viens de faire quelques tour de pistes, d'abord en CURTISS JN-4D JENNY, il a la saveur des pionniers mais j'ai peur que l'autonomie soit un peu juste, idem pour les plafonds &co... J'ai ensuite essayé le Ford Tri Motor, il sent bon les premiers avions de lignes, en revanche, il tourne trop bien ! Je sais que je la joue enfant gâté, surtout que je n'ai pas d'expérience réelle, mais bon, les avions natifs, tu mets les gaz à fond, tu décolle, tu touche pas la manette des gaz, aucun souci jusqu'à l'atterrissage Le DC-6 m'a donné le goût des avions dont il faut chouhouter les moteurs !

C'te capricieux que je suis :p
Reste aussi l'option de le faire dans un avion plus récent, avec les contraintes de NAV de l'époque, comme le DC-6 justement, mais je pense aussi au DC-3 voire peut-être le Boeing 247D (un des rares qui a aussi des moteurs cassables....)
 
L'expérience réelle oui, mais n'est pas obligatoire quand on est dans théories et la recherche de comprèhension quand tu joues au Cluédo tu n'as pa besoin d'avoir fait une école de police, mais tu es content de mettre le# menottes au colonel Amora 😬
Je voulais effectivement proposer le C47 Dakota ou DC3 ( le premier avion moderne de par sa conception, pas trop imposant, robuste, accepte tous terrains, gestion de moteur, on peut voir d'ailleurs l'antenne circulaire gonio sur le pavillon ... ) mais j'avais cru lire qu'il n'y avait rien de bon sur le marché de la simu.
Je ne lis pas trop les périples de chacun, surement à tort, pour ma part si le périple consiste à décoller de A utiliser le PA jusqu'au B et atterrir, autant choisir le choix de l'airport de départ comme étant celui de l'arrivée et on fait un décollage, virage, V. arriere .... finale.
- Donc si tu as déjà exploité au max VOR and Co je n'ai rien à t'expliquer tu as déjà trouvé ton plaisir. De + , plus on l'utilise plus on prends plaisir à chaque étape terminée positivement (pour la simu à nos niveaux 🙂)
- Peu de contraintes administratives, ou juridiques à l'époque, hormis les douanes de certains pays, ou des règles logiques dû à l'environnement local. Reliefs, personalities ....
Pas de couloirs aériens, pas de restriction d'altitude ou de zones interdites, les atterrissages d'urgences en campagne, plus dèsertique qu'aujourd'hui étaient courants - Fiabilités moteurs déficiente -
- [ je ne sais plus dans quelle ville indienne (Inde) le Mahradhja ne voulait pas être dérangé par le bruit des appareils qui effrayaient ses chevaux ? ou autres ? ( alors qu'il ne devait surement pas avoir plus d'un ou deux vols par semaines 😁) ]
 
Dernière édition:
Bon, je ne sais pas quand, mais je tenterai Toulouse Barcelone probablement en Ford, l'avion est pile poil de la bonne génération en effet, si le moteur ne nécessite pas, dans MSFS, de soin particulier, l'avion nécessite quand même un peu d'attention, et la nav à vue qu'il faudra faire, moi qui ne fait quasi jamais de VFR, ce sera mon vrai baptême du feu !
Des chances que je me paume :ROFLMAO:
Pour l'aérodrome de départ l'info était en fait facile à trouver, c'était celui de Toulouse Montaudran qui n'existe plus aujourd'hui, mais que j'ai trouvé sur flightsim.to. Il y avait des grues en plein milieu (peut-être WeLoveVFR ? Ou bien Manudesign-Scenery-HighPylons/powerlines/solarfarms, quasi mes seuls addons scenery, avec bien sûr LFIO : Toulouse Montaudran)

Je ne sais pas trop quand je ferai ça, je mettre à jour ce topic pour vous dire à quel point j'ai merdé ;G)
 
Bon bah je me suis lancé, premier vol VFR, j'allais dire "vrai" vol VFR mais bon, je l'ai joué sans règlementation, l'aéropostale n'était pas trop embêtée par ça. Navigraph sur l'écran de gauche, en mode "world map" et bien sûr sans localisation, et c'est parti !

Je me suis concentré sur les cours d'eau et le relief et les villes, pour ma Nav, histoire de me remettre "un peu" les contraintes de l'époque... J'ai réussi à pas me paumer, j'ai franchi les pyrénnes via Andorre, pas la route la plus safe mais j'ai fais un compromis entre route facile et longueur de route... Me suis jamais paumé (fier !!) sauf arrivé en périphérie large de Barcelone où j'ai arrêté de scruter le paysage pour aller en azimuth droit sur l'aéroport, ça devenait compliqué de prendre des repères. Approche sans me soucier du trafic IA que j'avais laissé mais qui normalement aurait du être absent...

Le point haut des Pyrénées m'a un peu fait suer, le plafond du Ford Trimotor est pourtant à + de 5000m, mais vu les températures, ça montait pas vite, je suis passé mais ça m'a un peu mis dans la peau des pilotes qui cherchaient "le" col où il pouvaient passer !
Avion sympa, il tire un peu à gauche sans trim autre que profondeur, faut donc tout le temps ajuster, les Pyrénées m'ont bien fait bosser ma mixture :)
Y a pas, 1h45 sans PA et en nav à vue, ça passe vite et ça occupe ! :cool:

Dégouté, la moitié de mes screenshots a pris Navigraph au lieu de MSFS, tant pis j'en ai quand même des sympas.
Les screenshots en spoiler, et ma NAV finale (j'ai bien décollé en LFIO mais absent IRL donc absent de Navigraph je me suis mis juste à côté) :















 
Sans vraiment connaître FS 20, tu confirmes ce que je pensais, le détail de l'environnement de FS est vraiment adapté pour du VFR.
Là tu te rapproches fortement de la réalité de ce qui s'effectue en Aéro-Club. (tout au moins il y a peu)
Cette validation visuelle des lieux que l'on survole et non l'endroit théorique ou l'on est sensé se trouver d'aprés l'instrumentation dont on dispose, amène à un intérêt réfléchi plus motivant que la passivité "gépéséique" du GPS. (😊) .
(analogie proche de la petite route touristique tranquille VS l'autoroute monotone mais efficace et rapide)
 
Churchill a dit:
Sans vraiment connaître FS 20, tu confirmes ce que je pensais, le détail de l'environnement de FS est vraiment adapté pour du VFR.
Là tu te rapproches fortement de la réalité de ce qui s'effectue en Aéro-Club. (tout au moins il y a peu)
Cette validation visuelle des lieux que l'on survole et non l'endroit théorique ou l'on est sensé se trouver d'aprés l'instrumentation dont on dispose, amène à un intérêt réfléchi plus motivant que la passivité "gépéséique" du GPS. (😊) .
(analogie proche de la petite route touristique tranquille VS l'autoroute monotone mais efficace et rapide)
Cliquez pour agrandir...
le chemin ds écoliers quoi ! (y)
 
Ragg Sor a dit:
Bon bah je me suis lancé, premier vol VFR, j'allais dire "vrai" vol VFR mais bon, je l'ai joué sans règlementation, l'aéropostale n'était pas trop embêtée par ça. Navigraph sur l'écran de gauche, en mode "world map" et bien sûr sans localisation, et c'est parti !
Cliquez pour agrandir...
C'est sympa mais je ne sais pas si c'était le vrai cheminement et si oui pourquoi ils ne passaient par le coté mer au lieu de se casser la tête à vouloir grimper avec un avion qui grimpe pas bien, surement sans oxy et chauffage moyen. Juste une question bête mais je la pose.
Amicalement

Pierre
 
Aucune idée du cheminement originel, je me suis fait le mien avec quelques repères.

La tentation de rejoindre puis de descendre la côte a été grande mais je me suis dit que l'autonomie des avions de l'époque n'était peut être pas leur point fort, ils privilégiaient sûrement les routes les plus directes possible, ici le détour pour éviter les Pyrénées est quand même conséquent.
Quand à l'altitude je me suis aussi posé la question, rapidement écartée quand j'ai vu le plafond du Ford à+ de 5000m, je me suis dit que c'était donc faisable, sans trop plus réfléchir :)

Voilà mon raisonnement, si j'avais trouvé des infos précises sur la vraie route je l'aurait sûrement faite mais pas trouvé (peut être trouvable en littérature dans la prose d'un de ces pilotes)

Niveau autonomie j'ai décollé full avec le Ford et il me restait plus de la moitié des réservoirs pleins, donc le détour est techniquement possible. Après, il y avait les coûts, etc...

Expérience très sympa en tout cas !
 
Je pense que c'était du côté de Banyuls .. puisque c'était Toulouse Rabat les vols .. .
 
Rappel : Coute que coute le Courrier, le courrier ....
But c'était transmettre le courrier, les étapes sont des bases logistiques et centre de redistribution ....

DF97D5BF-0FE5-4B05-A32C-DFA83D36D160.jpg
 
Y avait une étape à Banyuls ! Ça répond à la question de la traversée des Pyrénées, j'ai pas du tout fait de l'historique mais le vol était quand même cool :)
 
C'est inscrit sur la "pub" : Latecoere type 26 moteur Renault 450 cv. (Laté 26)

Chaine de montage Laté26

Notez le coté "confortable" 😬

F3CC9EC9-4069-41E6-963A-324719FF92E8.jpeg
F0CBE0B9-0922-4BFB-8BC4-0965829DB949.jpeg
 
Pour préparer ton prochain challenge ...

Préparationt de la route complète Paris / Argentine .
A noter que c'est avant l'ouverture de la ligne aérienne qui franchi l'Atlantique Sud (ouverte par Jean Mermoz)
- Les 3 jours de bateaux dans lesquels le courrier sera transporté font partie du temps total pour la durée du transport prévus .
- Le transport maritime partirait du Cap Vert vers le Bresil .
- Plus tard par avion ce sera St Louis du Senegal / Natal (Bresil) .
Ligne totalement aérienne ouverte en Mai 1930. Laté 28

22EB5156-8BF0-45B2-9C7F-2BF64A1BC810.jpeg
 
Dernière édition:
A cette date quelques chiffres à méditer:
- un réseau de 17000 km, 80 pilotes, 250 mécanniciens, 53 radios (telegraphie morse) , 250 marins, en tout 1250 personnes et bien sûr 218 avions + 21 Hydravions et 8 navires ....
Belle carte de visite 🙂

11C731A9-6529-4E40-892A-E5790125AEC1.jpg
 
Dernière édition:
Connectez vous pour répondre ici.
Retour
Haut