FS24 Restauravia Bloch MB152

D5turbi

ELEVE PILOTE
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Bonjour,
Une nouvelle adaptation pour MSFS 2020 et 2024 est disponible sur le site Restauravia
Il s'agit du Bloch MB152 créé à l'origine pour FSX puis adapté pour P3D et à présent pour MSFS

152_6.jpg

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Je vole essentiellement sur Avion de ligne. Qu’est-ce qui pourrait me convaincre d’installer ce MB152 ? Y’a un petit truc spécial qui vaut le détour ?
 
Bonjour,

Windy est peut être un peu fatigué en ce moment:pmais je pense qu'il avait remarqué que ce n'était pas un avion de ligne.
 
En fait je voulais savoir si l'avion était entièrement fonctionnel ou bien c'est une enveloppe graphique sur une base standard ? On a pas de lien, ni d'information sur cet avion, y'a t'il un manuel d'utilisation ? des tutoriels pour la mise en route depuis le cold and dark...
c'est un projet fini ou en cours de développement ?
 
Il est téléchargeable, comme d'autres créations/adaptations, sur https://restauravia.fr/
Il est fonctionnel et le manuel d'utilisation est inclus dans la documentation du pack.
Le projet est fini mais peut bien entendu être amélioré selon les retours d'utilisateurs.
 
J’ai testé ton addon Bloch MB152 en VR, et franchement : la VR est bien rendue !

Par contre, j’ai remarqué quelques petits trucs.

Quand on réinitialise la vue VR, on se retrouve un peu trop loin du cockpit il faut reculer physiquement la tête pour retrouver la bonne position.

La direction est hyper sensible, j’ai eu beaucoup de mal à garder l’avion bien droit au décollage, ça part dans tous les sens.

Et à l’atterrissage, même en posant assez doux (à moins que je m’y sois mal pris), l’avion s’est retourné et j’ai traversé le décor à l’envers. Moment surréaliste.

À part ça, le cockpit est vraiment réussi et tout fonctionnait nickel côté instruments.
 
Bonsoir à tous,

Voici une synthèse du document de la FAA sur la transition vers les avions à train classique (ceux avec la roulette à l'arrière), rédigée pour être claire et accessible.

Contrairement aux avions-écoles modernes (train tricycle, avec la roue avant), les trains classiques ont un comportement très différent au sol et sont connus pour être beaucoup moins pardonnants.

Voici les points essentiels à retenir.

1. Le Cœur du Problème : L'Instabilité au Sol

La différence fondamentale vient de la position du centre de gravité (CG).
  • Avion tricycle (roue avant) : Le CG est devant le train principal.
  • Avion classique (roulette arrière) : Le CG est derrière le train principal.
Conséquence : L'avion est fondamentalement instable au sol. Imaginez pousser un chariot de supermarché à l'envers ; les roues veulent toujours s'inverser. Pour un avion, cela signifie que dès qu'il commence à dévier (un virage, un coup de vent), son propre élan (son inertie) va accentuer cette déviation, et non la corriger.

C'est la cause de presque toutes les difficultés.

2. Le Roulage (Taxi) : Tout se Joue avec les Pieds

Le roulage en train classique est un art en soi.
  • Visibilité : On ne voit rien droit devant ! Le moteur et le nez de l'avion masquent la vue. Pour voir où l'on va, on est obligé de rouler en faisant des lacets (S-turns).
  • Contrôle du vent : C'est crucial.
  • Vent de travers avant : On met le manche dans le vent (pour empêcher l'aile au vent de se soulever) et on tire le manche vers soi (manche au ventre) pour plaquer la roulette arrière au sol et garder le contrôle directionnel.
  • Vent de travers arrière : On met le manche à l'opposé du vent, et (si le vent est fort) on pousse le manche vers l'avant pour éviter que le vent ne soulève la queue.
  • L'Effet Girouette (Weathervaning) : L'avion veut en permanence s'orienter face au vent, comme une girouette. C'est parce que la surface du fuselage derrière les roues (le point de pivot) est très grande. Il faut constamment utiliser le palonnier (la commande de direction au pied) pour contrer cet effet.
La règle d'or : Toujours, toujours rouler lentement.

3. Le Décollage : Attention à la Précession

Le décollage se fait en deux temps :
  1. On accélère, manche au ventre pour garder la queue au sol.
  2. Rapidement, on pousse sur le manche pour lever la queue de l'avion. L'avion se met alors à plat (en "ligne de vol") pour accélérer.
Le piège : Au moment où vous levez la queue, l'hélice (qui est un gros gyroscope) va réagir. C'est ce qu'on appelle la précession gyroscopique. En levant la queue (mouvement à piquer), l'avion va brutalement faire une embardée (un lacet) vers la gauche. Il faut être prêt à contrer immédiatement avec le palonnier (pied à droite).

4. L'Atterrissage : Le Moment de Vérité

C'est là que la différence est la plus grande.
Impératif absolu : L'avion doit toucher le sol en étant parfaitement aligné avec l'axe de la piste. Pas de dérive, pas de "crabe". Si vous touchez "en crabe", le fameux "cheval de bois" (voir point 5) est presque garanti.

Une fois posé, l'avion n'est pas stable. L'aile a toujours de la portance et l'avion veut continuer à voler. L'atterrissage n'est terminé que lorsque l'avion est à l'arrêt complet.

Il y a deux techniques principales :
  1. L'atterrissage 3 points : C'est la méthode classique. On fait un arrondi très prononcé jusqu'à ce que l'avion atteigne son angle d'attaque maximal, et les trois roues (train principal + roulette de queue) touchent le sol en même temps.

  2. L'atterrissage de roues (Wheel Landing) : On se pose à une vitesse plus élevée, dans une assiette plus plate. On pose d'abord uniquement le train principal, la queue restant en l'air. C'est souvent préféré par vent de travers, car on garde plus de vitesse et donc plus d'efficacité sur les commandes.
Action cruciale post-atterrissage : Dès que la roulette de queue est au sol, il faut tirer le manche à fond vers soi (manche au ventre). Cela plaque la queue au sol et rend la roulette de queue efficace pour garder l'avion droit pendant qu'il ralentit.

5. Le Danger : Le "Cheval de Bois" (Ground Loop)


C'est le risque majeur. Un cheval de bois est un virage serré et incontrôlé au sol.


Comment ça arrive ?
Vous atterrissez avec un peu de dérive, ou un coup de vent vous fait dévier. L'avion commence à tourner.
Rappelez-vous : le CG est derrière les roues. L'inertie de l'avion va donc tirer la queue vers l'extérieur du virage, ce qui augmente la rotation. C'est une boucle qui s'auto-alimente. En une fraction de seconde, l'avion peut faire un 180°, casser son train d'atterrissage ou frotter le bout d'aile au sol.

La seule parade : Des réflexes ! Il faut contrer la moindre déviation immédiatement avec une action ferme et rapide sur le palonnier opposé et, si besoin, un coup de frein différentiel (le frein du côté intérieur du virage).

En résumé : Le pilotage d'un train classique, c'est 90% de travail au palonnier ("les pieds"). Il faut être constamment attentif, anticiper les réactions de la machine et ne jamais relâcher sa vigilance au sol. C'est plus exigeant, mais c'est ce qui fait tout son charme !
 
Bonjour,
Il y a aussi le problème d'hypersensibilité de la dérive sur MSFS 2020 et 2024.
Vous pouvez modifier la valeur de la ligne 29 du fichier flight_model.cfg
rudder_effectiveness = 1.5
en valeur 1.0 ou inférieure si besoin.

En ce qui concerne la VR, je viens de tester et j'ai remarqué que l'on est assis un peu loin du tableau de bord.
J'ai donc modifié la ligne 173 du fichier cameras.cfg comme ceci.

InitialXyz = 0.0, 0.0, 0.2

Pour recentrer la vue j'utilise la touche espace du clavier et je n'ai pas de souci de modifier la position de la tête. (A moins que je n'ai pas compris le sens de votre remarque.)
 
Dernière édition:
Merci beaucoup pour ton astuce sur la modification du fichier ! Je vais tester ça, ça devrait m’aider à mieux dompter le Bloch MB152.

Jusqu’ici je n’ai piloté que des tricycles DR400, C172, DA62 et avion de ligne, donc forcément le Bloch m’a un peu surpris !

Pour la première tentative, j’ai pris un aéroport au hasard… et c’était Madère. Pas vraiment l’endroit le plus calme pour un essai, avec ses bourrasques légendaires.

La prochaine fois, je choisis un terrain bien clair, sans vent, et je vais suivre pas à pas les bons conseils du PDF de la FAA que Fred as mentionné et que AutoPilote a synthétisé. Merci encore pour votre aide :p
 
C'est certain qu'il y a une grande différence entre train tricycle et classique.
J'ai piloté les deux en réel, dont mon Druine D5 Turbi qui était une vraie girouette avec, en plus, pas mal de lacet inverse.
Décollage, manche au ventre et en accélérant progressivement puis relâcher la profondeur et contrer le couple.
A l'atterrissage, cabrer sans remonter et, au toucher, manche au ventre jusqu'à l'arrêt complet.
 
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