Rumours & News - China Eastern 737-800 MU5735 accident March 2022 - Mi 185 had the throttle fire walled.Asian report says it part of escape/recovery action.
www.pprune.org
It is better to learn from accidents and take steps to prevent a recurrence
www.thehindu.com
Traduit avec
www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Le 21 mars 2022, un Boeing 737-800 du vol MU 5735 de China Eastern Airlines a plongé dans le sol, tuant les 132 personnes à bord. Il y avait des rapports de pluie dans la région et un ciel couvert. Le suivi par Flightradar24 de l'ADS-B (Automatic Dependent Surveillance-Broadcast) du transpondeur Mode-S à bord a indiqué une chute soudaine de la vitesse associée à une perte d'altitude. La forte descente qui en a résulté, arrêtée pendant une courte période avec une augmentation de la vitesse, suivie d'une autre forte chute d'altitude et de vitesse, avant l'impact, indique une probable "perte de contrôle". Les autorités chinoises ont cloué au sol le B737-800 dans l'attente d'une enquête et le directeur général de l'aviation civile indienne (DGCA) a annoncé une surveillance accrue des opérations des B737-800. Le système de l'avion est-il suspect ?
Ayant piloté le B737-800 pendant plus de 8 000 heures, je peux affirmer avec certitude que l'avion est très sûr, à condition que les pilotes comprennent le système et les caractéristiques de vol, notamment dans des conditions météorologiques défavorables. Les spéculations vont bon train sur les causes possibles, y compris le suicide du pilote. Une vidéo des dernières secondes du crash avant l'impact circulant dans les médias sociaux montre une descente quasi verticale d'un avion sans queue ! Les données ADS-B indiquent un taux de descente final proche de 31 000 pieds par minute. Cela ne peut être confirmé que par la lecture de l'enregistreur numérique de données de vol (DFDR), lorsqu'il sera localisé. L'enregistreur de voix du cockpit (CVR) donnera une image claire des conversations et des avertissements sonores à l'intérieur du cockpit. Il est très important de localiser et de déchiffrer les enregistrements DFDR et CVR pour identifier la cause réelle.
Le profil enregistré par l'ADS-B indique une perte de contrôle due au fait que le vol se trouvait à proximité d'un énorme nuage orageux. Une image satellite de la zone indiquera si des CB étaient présents, comme lors du crash du vol AF 447 dans l'Atlantique le 1er juin 2009. La route de Kunming à Guangzhou est vallonnée, avec des chaînes de montagnes dont les sommets se situent entre 7 000 et 10 000 pieds. En cas de vents forts, des tourbillons peuvent exister jusqu'à deux fois et demie la hauteur de la colline. Si les cumulonimbus culminent à plus de 40 000 pieds, le noyau aura des courants ascendants très forts qui sortiront par le dessous du revers, communément appelé l'enclume, sous forme de courants descendants extrêmement forts. Le profil de descente élevé de l'avion écrasé indique la présence d'un fort courant descendant.
Les données ADS-B du site Flightradar24 contiennent ces données cruciales dans les 30 secondes entre 06.20.43Z et 06.21.09. Alors que l'avion maintient un cap de 100 degrés, il y a une forte baisse de vitesse de 457kts à 386kts et un taux de descente de 31 000 pieds par minute.
Tous les moteurs des avions à réaction modernes sont équipés d'un système de contrôle électronique numérique à pleine autorité (FADEC) et la poussée du moteur est contrôlée par le FADEC afin d'éviter une suralimentation et d'obtenir des réglages de poussée optimaux. Le réglage principal est basé sur la température ambiante
Le vol se maintenait à 29 000 ft et le FADEC aurait ajusté la poussée requise pour la température ambiante à 29 000 ft. Lorsque le fort courant ascendant déplace la masse d'air d'un niveau inférieur sur la trajectoire du vol, le FADEC détecte la nouvelle masse d'air chaud et réduit la poussée pour éviter une suralimentation du moteur. La seule indication pour le pilote, s'il surveillait la température totale de l'air (TAT), indiquait une augmentation de la température. Si le pilote l'avait reconnu - malheureusement, très peu surveillent la TAT - il aurait dû désactiver le mode de maintien d'altitude et utiliser la direction au volant pour surfer sur les vagues. Si l'on laisse le pilote automatique engagé en mode de navigation latérale et verticale (LNAV/VNAV), l'avion conservera son altitude, le pilote automatique continuera à régler le stabilisateur pour soulager les forces de contrôle, et la vitesse continuera à baisser. La réaction du pilote pour augmenter la poussée maximale n'aura aucun effet car le FADEC ne permettra pas au moteur d'augmenter sa poussée en raison de la masse d'air chaud rencontrée. La chute rapide de la vitesse et le taux élevé de descente induit indiquent un décrochage dû à une perte de contrôle, car l'avion a pu se déplacer dans des zones à fort courant descendant. Pour faire décrocher l'aile, le pilote a peut-être utilisé le compensateur du stabilisateur pour piquer, ce qui a eu pour effet d'augmenter la vitesse et la poussée, car la température à basse altitude permet d'augmenter la poussée. Le cabré qui en résulterait donnerait un gain de hauteur momentané suivi d'un piqué induit par le réglage du stabilisateur pour le piqué.
L'équipage connaissait-il la manœuvre de récupération d'un jet à haute altitude ? Était-il formé à une telle éventualité ? Le fait de clouer au sol une centaine de B737-NG d'une compagnie aérienne alors que des centaines d'autres volent en Chine relève davantage d'une réaction instinctive. Le fait que la DGAC indienne suive le mouvement de surveillance ne fait qu'aggraver la situation en termes de conscience de la sécurité. Le fait que la direction des normes de vol de la DGCA ait conseillé cette mesure témoigne d'un manque total de connaissances. Des milliers de B737-NG volent en Inde.
L'équipage connaissait-il la manœuvre de récupération d'un jet renversé à haute altitude ? Était-il formé à une telle éventualité ? Le fait de clouer au sol une centaine de B737-NG d'une compagnie aérienne alors que des centaines d'autres volent en Chine relève davantage d'une réaction instinctive. Le fait que la DGAC indienne ait suivi le mouvement de surveillance ne fait qu'aggraver la situation en termes de conscience de la sécurité. Le fait que la direction des normes de vol de la DGCA ait conseillé cette mesure témoigne d'un manque total de connaissances. Des milliers de B737-NG volent dans le monde et c'est un avion sûr. La réaction de panique crée des doutes dans l'esprit des passagers. Il est préférable de tirer les leçons des accidents et de prendre des mesures pour éviter qu'ils ne se reproduisent. Le DFDR et le CVR de l'avion accidenté fourniront les réponses.
Le Capitaine A. (Mohan) Ranganathan est un pilote instructeur de compagnie aérienne à la retraite et un expert en sécurité aérienne.