Accidents et Incidents

Cette personne a fait une crise cardiaque ...

⚠️ Je ne parle pas du vol Londres / Singapour !
Il n’y a pas cette information dans le report de l’AF492
Dans ce vol Johannesburg / Roissy …. « la personne a succombé à ses blessures quelques jours après « C’est ce qui était noté …?
 
Je sais bien , mais c'est bien du Londres Singapour dont je parle ! ;)
 
Dernière édition:
Dans mes docs j’ai tout retrouvé :
- Vol AF 437 du 5 septembre 96. Avion 747 - 400
Décollage de Johannesburg 20h20 pour une arrivée Roissy 6h00. L’antenne des radars météo était en panne, pas de possibilité de réparation, il aurait fallu 24 h pour rapatrier sur Joburg les pièces nécessaires à la réparation, à l’époque cette panne rentrait dans les « tolérance technique » donc le vol était autorisé.
- Aprés avoir étudié scrupuleusement la météo et au prix de quelques petites modifications de routes vers l’Ouest, Accra, Ouagadougou, Burkina … Cela devrai laisser une grosse masse d’orage sur la droite, soit une heure de vol supplémentaire, il est donc décidé de maintenir le vol.
- Décollage à 21 heure, à 20 minutes de Ouagadougou de brèves lueurs zèbrent l’horizon, la nuit est sombre, de nombreux flashs éclatent ça et là. Les hôtesses vérifient attentivement que tous les passagers soient bien attachés.
- Soudain l’avion rentre dans une zone de fortes turbulences. Puis l’enfer se déchaîne. L’appareil tombe dans un trou sans fond. Jamais l’équipage n’aurait imaginé qu’une telle chute de portance puisse exister. Vibreur de manche, alarmes apparaissent. Un temoin (lumineux) indique que la porte arrière. 5 serait ouverte ! …..
- Puis tout s’arrête aussi brusquement que cela avait commencé. Durant 35 secondes, pendant ce court laps de temps Jumbo a subit des accélérations de - 1,12g à + 2,09g.
- L’hôtesse demande alors au commandant de venir constater les dégâts, en 1ere les passagers sont livides et quelques objets et bagages sont éparpillés, mais c’est en bas que se situent le plus grave. Le commandant s’assure que tout est rentré dans l’ordre en ce qui concerne les commandes et motorisation et arrive en bas de l’escalier.
- Un spectacle de désolation, sac éventré avec le contenu éparpillé, coffres ouverts valises au sol. Personne ne parle ni ne bouge, aucun passagers n’a débouclé sa ceinture. À l’arrière le plafond écroulé, le câblage électrique pend du plafond, les panneaux au dessus des allés obstruent le passage, plus à l’arrière un panneau en tombant s’est coincé dans les câbles de commandes qui passent dans le plafond.
- En examinant de plus prés la porte N°5 on entend distinctement des sifflements inquiétants perceptibles au niveau des joints. Beaucoup de blessés légers, arcades sourcilière, un bras cassé, des hématomes et écorchures, deux mèdecins passagers qui ètaient à bord s’occupent de ces blessés seul deux personnes nécessitent des soins intensifs.
- Le commandant décide de prendre une route directe pour rejoindre la France donc de changer de niveau de vol, soit 370 ou 330, après les avaries subit il est préférable de ne pas monter trop haut (portes suspectes !) . Pour assurer la sécurité vis à vis des autres aéronefs, l’équipage
annonce son intention de rejoindre le 330.
- Par malchance un autre avion utilise ce niveau, l’équipage du 747 informe l’autre appareil des problèmes qu’il vient de rencontrer. Le pilote d’en face refuse de libérer son niveau car il pense que le captain de L’AF est de mauvaise foi et qu’il s’agit d’un bluff pour lui prendre son niveau de vol.
- Le ton monte entre les deux équipages.
- À bout d’arguments le commandant de bord du 747 Air France se voit contraint de lancer un message de détresse, seul moyen d'officialiser ses problèmes et obliger l’autre avion à céder le niveau de vol.
- Ce n’est qu’après trois appel « Mayday » aient été lancé que l’autre avion consent à laisser sa place.
Le 747 peux alors prendre un cap direct Roissy.
- Entre temps l’état des blessés ne s’améliorant pas les contact entre SAMU et médecins dans l’avion sont en contact par tel. Satellite, Satcom également utilisé avec la maintenance AirFrance pour palier aux problèmes qui génent l’équipage. Suite aux constats médicaux alarmant le 747 se pose au petit matin à Marignane (Marseille Provence) avec la suite malheureuse décrite sur mon précédent post .
Wow. C’est vraiment un truc de l’époque.
Y‘a plein de blessés dont certains graves, une porte qui fuit, des dégâts partout dans la cabine et le Captain qui décide de continuer alors qu’ils sont au niveau de Ouagadougou si j’ai bien compris?
Alors qu’un déroutement d’urgence était possible vers un pays Francophone et “moderne” en termes d’accueil technique et médical il y en avait quelques uns à proximité, genre la Côte d’Ivoire par exemple. Ceci dit, sans radar, naviguer entre les cunimbs qu’on voit pas et de nuit pour aller se poser…

Et non, on décide de continuer avec l’assentiment d’AF contacté par Satcom jusqu’à Paris pour finalement se poser à Marseille un peu contraints et forcés, après s’être fritté pendant des plombes avec un autre équipage, genre »macho ».

Bon j’ai pas tous les éléments bien sûr, mais quasi certain que ce Captaine était un ancien militaire, dans le genre « la mission avant tout »
 
Dernière édition:
Je viens de trouver le rapport du BEA concernant cet incident grave, les conclusions vont être intéressantes à lire.
Comme d’habitude plusieurs facteurs contributifs et en particulier l’absence de radar.

1-Normalement une MEL(minimum equipment list) est établie par la compagnie sur la base de la MMEL (Master Minimum Equipment List) établie par le constructeur. La MEL ne peut évidemment être moins restrictive que la MMEL, mais elle peut l’être plus.
Dans le cadre du radar de bord, ce n’était pas le cas avec une MEL AF un peu floue sur le vol autorisé en l’absence de radar, consigne qui a été d’ailleurs modifiée par AF après l’incident.
IMG_9322.png


IMG_9323.png

2- Un mécano maintenance (ancien UTA) en repos a proposé d’amener la pièce (support d’orientation du radar)de rechange qui était disponible (en pool avec SAA) a l’escale de Johannesburg, pièce qui prenait une heure et demie à remplacer.
Le commandant a répondu que la MEL autorisait un départ sans radar, pensant que la pièce n’était pas dispo du tout. Et il avait déjà mentalement préparé un vol sans radar avec le déroutement demandé.

3- Le CdB n’a reçu aucune info sur la durée possible de la réparation, et à demandé à modifier la route en fonction des cartes météo qui signalaient un « trou » dans les zones convectives au niveau du Front Intertropical.
Il semblerait que le CDB aie pris sa décision tout seul sans vraiment solliciter l´avis d’AF ni de son équipage.

4- Les contacts avec les centres en route n’ont pas permis d’obtenir ou demander des mises à jour des conditions météo en route. Les centres en route en Afrique de l’Ouest et Centrale ne sont pas équipés de radar en route ni radar météo.

5- l´équipage AF n’a pas déclaré d’urgence MAYDAY ni même PAN PAN ni signalé l’incident à Ouagadougou, ce qui aurait permis de descendre en niveau et d’obtenir assistance. Il ont déclaré MAYDAY avec Alger seulement
 
Dernière édition:
Je n’ai repris que les infos sur les photocopies que m’avais transmis à l’époque cet ami qui savait que l’aviation était un des sujets qui m’interpellait. De plus lui même étant acteur passif de l’incident j’ai toutes raisons de croire ce qui était conté.
- Je n’avais pas voulu me « farcir » les 200 et quelques pages du BEA … Jack est beaucoup plus pertinent et déterminé que moi pour ces
analyses .
(Puisque on en parle je vais quand même le parcourir 🤔)
 
Je n’ai repris que les infos sur les photocopies que m’avais transmis à l’époque cet ami qui savait que l’aviation était un des sujets qui m’interpellait. De plus lui même étant acteur passif de l’incident j’ai toutes raisons de croire ce qui était conté.
- Je n’avais pas voulu me « farcir » les 200 et quelques pages du BEA … Jack est beaucoup plus pertinent et déterminé que moi pour ces
analyses .
(Puisque on en parle je vais quand même le parcourir 🤔)
Tu lis déjà les pages 116 à 119, plus éventuellement 120 à 123, y’a presque tout.
 
Juste pour info
En 1972 les 747/100 de la TWA (sur lesquels j'ai débuté) étaient pourvus de caméras énormes avec des bobines de film qui étaient positionnées dans le plafond de l'avion à plusieurs endroits ...si elles étaient tombées sur la tête d'un pax !!!!!!!
 
Un A320 d’Ural Airlines a roulé sur l’agent au sol qui était encore connecté à l’avion à l’aéroport de Kotsolvonen en Russie.
La scène a été filmée par une caméra de surveillance de l’aéroport.

Apparemment le Captain a demandé l’autorisation de taxi et enlevé le frein de parc sans attendre d´avoir l’agent en visuel à un endroit sûr et montrant la flamme rouge (signifiant que la broche de déconnexion du NWS a été enlevée).

Le pauvre bougre a eu les deux jambes cassées, dont l’une a dûe être amputée.
 
Le 25-05-24
Accident mortel d’un Supermarine Spitfire LF XVIe/MK356, appartenant au groupe de la RAF qui recrée le mémorial de la bataille d’Angleterre.

Il s’est écrasé dans un champ près de Cononingsby, dans le Lincolnshire, après avoir décollé de l’aérodrome (QCY/EGXC).

Le pilote a été tué et l’avion a été détruit.
1716710335141.png
 
Bjr à tous
Personne ne parle de l'emport des bagages de soute sur le 321 XLR !
Air Transat fait du Toulouse Montréal avec un 321 LR et j'ai vérifié sur leur site , on peut enregistrer 2 bagages de soute de 23 kg (moyennant des frais sup) plus la valise cabine
Sur le 321 XLR comme le dit Jack , on est en droit de se poser la question du nombre de valises transportables ????
 
Bjr à tous
Personne ne parle de l'emport des bagages de soute sur le 321 XLR !
Air Transat fait du Toulouse Montréal avec un 321 LR et j'ai vérifié sur leur site , on peut enregistrer 2 bagages de soute de 23 kg (moyennant des frais sup) plus la valise cabine
Sur le 321 XLR comme le dit Jack , on est en droit de se poser la question du nombre de valises transportables ????

- Le plus important c’est surtout que TOUTES les compagnies et voyagistes soient transparentes au moment de l’achat d’un billet sur le volume/poids en supplément autorisé (payant) afin de ne pas se retrouver avec un refus de bagage(s) à la minute de l’enregistrement de ceux-ci . 😭
 
- Le plus important c’est surtout que TOUTES les compagnies et voyagistes soient transparentes au moment de l’achat d’un billet sur le volume/poids en supplément autorisé (payant) afin de ne pas se retrouver avec un refus de bagage(s) à la minute de l’enregistrement de ceux-ci . 😭
Tu sors quelques billet de 10€ et ça s'arrange ! 🤗
 
05 juin 2024 un B777 (C-FUIV) d'Air Canada au départ de Toronto a destinationde Paris CDG, se retouve avec une panne moteur au décollage. Il revient sur Toronto sans autre difficulté.
Le décollage :

Écoutez bien le bruit c'est étrange on dirait qu'il accelere et se coupe en permanence.

Les échanges :
 
Le CTRL marche au millimètre .

A savoir que la perspective du champ est déformée due au grossissement de la photo histoire d'impressionner
 
N’importe quoi. Ces journaleux qui n’y connaissent rien.
Très grave accident…

La vérité est que par moment de fort traffic les avions sont souvent autorisés à l’atterrissage au dernier moment, une fois que l’avion devant nous a dégagé la piste.
Ici il est fort probable que l’avion au décollage aie traîné pour rouler, alors qu’une clairance de décollage doit être exécutée en moins de 10 secondes.

Là où l’ATC a probablement raté son coup, c’est qu’il a dû autoriser le traffic arrivant à atterrir sans attendre que l’autre aie effectivement décollé, alors qu’il aurait dû au pire demander une remise de gaz (certes tardive). Je ne sais pas s’il a autorisé à l’atterrissage AVANT.
Mais de là à créer un « grave accident…
Les deux avions étaient séparés de plus d’un kilomètre et demi, la vidéo donne l’impression qu’ils sont très proches mais c’est l’effet de zoom. J’en peux plus de cette recherche du sensationnalisme à tout prix. La qualité des journaliste est vraiment nivelée par le bas, et avec l’IÀ qui ne va pas se nourrir aux meilleures sources ce n’est pas prêt de s’arranger hélas…

Le réel problème aurait été si l’avion au décollage avait fait un RTO (décollage interrompu), et quand même si, l’avion au poser avait encore tout le temps de remettre les gaz.

Qu’il y aie enquête et probable vérification est normal, le traffic a l’arrivée était en visuel et avait également tout le loisir de remettre les gaz sans poser, s’il jugeait que ce n’était pas safe (et je pense que si problème il y a, il est plutôt là).

Il y a même une procédure prévue exprès pour ça, quand on est en conditions VMC et visuel sur le traffic au départ. C’est la Conditional Clearance.
 
Dernière édition:
C'est du costaud à l'agression les parebrises .. si les grêlons gros comme des balles de tennis ??

Et le fracas an cabine comme un tir de mitrailleuse ..

Pour des fins de vacances aux Baléares ils se souviendrons de leur voyage les passagers
 


Comme le dit notre ami @JackZ "ces journaleux ny connaissent rien" j'ajouterai même en Français aussi ils sont nuls car pour moi (voir le texte suivant dans l'article) aucun passager n'a pas été blessé. ça veut dire tous les passagers ont été bléssés.
 
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