BlaBla...

@Ragg Sor ,

Sur un TQ de B737 , les empêchements sont mécaniques , comme sur le FSC TQ (non motorisé) que je possède , et si tu as un reverse pas en place , tu le vois immédiatement sauf à avoir un potentiomètre un peu réactif (il y a une petite ruse dans le script au niveau du calibrage des reverses ) .
Par contre , les 2 leviers de Cut Off sont quasi factices , c'est juste un microswitch sur chaque levier en haut qui active la position OFF ...
Excuse supplémentaire , la table qui supporte l'ovh vient presque à l'aplomb du tq et je n'ai pas la vision habituelle des leviers .
T'es sûr que la check list Before Takeoff , donc avec les moteurs en route , mentionne les cutoff levers ? :p;)

@Jackpilot
Lezotres , ysavpaskiloupe ! 😄
 
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Bonjour à tous,

Je me suis lancé hier soir dans un bushtrip de belle envergure. Au départ de Wales en Alaska je compte rejoindre Ushuaïa en Terre de Feu, un périple de quelques 10.000 miles nautiques en allant globalement en ligne droite dans l'Ouest des deux Amériques.

L'avion : un Beaver en livrée Milviz et équipé de skis (add-on gratuit Got Friends), départ de chaque étape en cold & dark bien entendu avec la nécessité éventuelle de me poser faire le plein si l'étape est trop longue.

Toutes les étapes seront en météo et heure réelle, en navigation VFR traditionnelle (avec VOR et NDB) il me sera donc nécessaire d'adapter mon itinéraire à la météo.

Nombre d'étapes et durée inconnus. Quitte à faire des détours je chercherai les sites les plus intéressants à visiter, ils ne manqueront pas et je ne manquerai pas de vous tenir au courant de ma progression.
 
25 novembre 2022 : Wales PAIW - Shaktoolik PFSH 200NM

9h du matin heure locale, 21h UTC, le soleil se lève mollement à Wales, sous ces latitudes et à cette période de l'année il ne va pas monter très haut. Il fait -9°C à l'extérieur, 6 noeuds de vent, du beau temps pour la saison mais il faut partir aujourd'hui, demain un front froid est attendu avec un vent de plus de 25 noeuds qui nous clouerait au sol. Les éoliennes font un bruit assourdissant. Du givre se forme sur les vitres, vite éliminé par le chauffage de la cabine.

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Wales

Nous décollons direction Elim, sur la côte vers l'Est où l'étape est prévue. Bientôt nous avons passé Port Clarence et sommes au lac qui porte le nom local d'Imuruk Basin avant de nous engager dans un secteur plus montagneux.

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Imuruk Basin
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A hauteur d'Elim qui devait être notre étape nous prenons la décision de pousser un peu plus loin vers l'Ouest et de traverser la baie vers Shaktoolik où nous trouverons une piste, cela nous permettra peut-être de gagner sur le mauvais temps.

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Shaktoolik s'avèrera accueillante, la population locale d'origine inuite y vit principalement de la mer et des rennes.

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Pourrons-nous décoller demain ? Pas sûr, la météo se dégrade et si nous pouvons partir il nous faudra également pouvoir rejoindre une destination sûre. Vers l'Est, en direction du Denali, ça semble meilleur.
 
Les vues depuis le siege sont appréciées (ambiance + réaliste)
Je ne pilote quasiment qu'à partir du siège, mais bon, les vues extérieures sont parfois tellement belles que je suis tenté de prendre des photos. Une seule photo n'est pas très réaliste puisque les photos prises du sol sont bien évidemment possibles ;)
 
Bonjour,

J'avais fait presque le même périple il y a 4 ans, le départ n'était pas exactement le même (PASC pour ma part) mais l'arrivée était la même. J'avais comme toi tout fait en heure et météo réelle. Ce qui m'avait d'ailleurs bloqué de longue semaine au Mexique à cause des orages en été.
J'avais fait ça à l'époque avec P3Dv4 au début en Commanche puis en V35. Je pourrai donner les liens vers les galleries mais ce sera pas aussi beau qu'ici.
Ca m'avait pris 11 mois de vol, 73 étapes, 160 heures de vol et 3570 kg de fuel (virtuel) consommé. J'en garde un très bon souvenir.

J'attends la suite, bons vols à toi.
 
26 novembre 2022 : Shaktoolik PFSH - Lac Minchumina 230NM

Le temps s'est maintenu au grand beau ce matin, le foie de phoque cru est parfait au petit-déjeuner avant de partir pour ce long trajet. Nous prenons congé et bientôt le Beaver s'élance vers l'Est en direction de Kaltag où nous avons prévu de franchir la vallée du Yukon.

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Le Yukon à Kaltag

La localité a connu son apogée à l'époque de la Ruée vers l'Or à la fin du XIXème siècle, les navires à vapeur remontaient le fleuve pour ravitailler les prospecteurs. Kaltag a ainsi sans doute vu passer Jack London et Oncle Picsou mais est surtout connu maintenant pour son festival de "Stick Dance"
Nous ne nous arrêterons pas sur sa piste en terre, pas de Stick Dance pour nous, et filerons non pas vers le levant.

Depuis le début de mon récit je dis "nous" parce que je ne suis pas seul, mon amie Amelia m'accompagne dans ce périple. Egalement pilote mais surtout ethnologue elle recueillera de nombreuses informations pour son travail au fur et à mesure que nous irons vers le Sud.

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Au delà du Yukon les paysages sont magnifiques, ma passion de photographe amateur renait, mais si je veux jouer les Yann Arthus-Bertrand il faut que je perfectionne mon pilotage du drone qui s'obstine à pointer vers l'avion.

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Le temps s'est progressivement gâté et plus nous approchons de notre destination plus nous devons voler bas et faire des détours. La balise NDB du terrain nous guide heureusement dans la bonne direction et alors que quelques flocons sont apparus nous constatons arriver directement en trajectoire d'approche et bientôt le Beaver se pose gentiment sur la piste blanchie.

Lake Minchumina ne compte qu'une douzaine d'habitants mais reste une destination pour les touristes à la belle saison. Scrooge, le vieil homme qui nous a proposé un hébergement s'occupe de chiens de traineau, il nous fera faire un tour cet après-midi si le temps le permet mais en cette fin de matinée il fait déjà bien sombre et ça ne présage rien de bon pour l'étape de demain qui devrait, devait plutôt, nous faire franchir la chaine du Denali en direction d'Anchorage.
 
Ca m'avait pris 11 mois de vol, 73 étapes, 160 heures de vol et 3570 kg de fuel (virtuel) consommé
Une estimation suite à mes premières étapes me fait dire que je serais au Mexique pour les fêtes et probablement au bout de mon périple en mai.
10.000 NM pour une progression moyenne en ligne droite de 100NM / étape ça fait 100 étapes (nombre se rapprochant de tes 73 étapes) au rythme de 5 étapes par semaine ça fait 20 semaines soit 5 mois auquel j'ajoute 1 mois de pauses diverses ça fait 6 mois. En 3 jours j'ai progressé de 550 NM soit quasiment ce que j'envisage en moyenne par semaine, en arrivant dans des pays plus "civilisés" (mais sans doute moins beaux) je prendrais peut-être plus de temp pour visiter.

J'en garde un très bon souvenir.
Ca je n'en doute pas, j'ai pris vraiment mon pied dans les 3 étapes réalisées et j'envisage déjà de me lancer ensuite dans un autre projet qu'il reste à définir en y ajoutant 2 éléments :
- l'utilisation d'un logiciel de type NeoFly qui m'obligera à faire des missions rémunératrices pour progresser (sans utiliser certaines facilités de NeoFly comme l'embauche de pilotes)
- les communications IVAO

On peut penser que c'est une occupation inutile mais en réalité parcourir le monde, même virtuellement, de cette façon permet d'apprendre plein de choses. C'est sans doute pas plus con que de taper dans un ballon.
 
Mais surtout avec le simulateur qu'avons nous appris ??
fouiller dans un PC et réparer plein de chose ( Mains dans le Cambouis )

les éléments et autres joyeusetés d'un avion Simple à complexe .

la Navigation dans l'élément 3D

la géographie Mondiale .

plus des points d'intérêt sur la mappemonde

et pleins d'autre chose que nous rajoutons à nos connaissance au fil du temps ..

Bises à Tous , Notre prof c'est Simu ...
 
27 novembre 2022 : Lac Minchumina PAMH - Palmer PAAQ 260NM

A notre au revoir le vieux Scrooge a répondu adieu, lui sait que le temps va se maintenir et nous être favorable contrairement aux prévisions qui nous inquiétaient et qu'il ne nous reverra probablement pas. Nous avons en effet décidé de tenter d'aller seulement jusque McGrath dans le Sud-Ouest, rebroussant en partie chemin pour tenter de passer au sud du Denali le lendemain avec une météo plus favorable. Nos outils de navigation sont programmés pour cette destination qui dispose d'un ILS même si je n'ai jamais pratiqué cette approche avec le Beaver, nous avons également enregistré la fréquence de la NDB du lac Minchumina au cas où il nous faudrait rebrousser chemin. Il fait beau, avec quelques nuages bas quand nous décollons, -14°C et il est prévu -24°C à McGrath.

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Mais peu avant Nikolai nous nous rendons compte qu'il est possible de tenter le coup, au Sud ça ne semble pas si couvert que ça. Nous virons donc en direction du Denali, pour voir et bientôt il se montre mais quel est le sommet ? Celui de droite ou celui de gauche ? C'est celui de gauche, celui de droite s'avère être le Mont Foraker, 5304m alors que le Denali, "celui qui est haut" de son nom local et anciennement McKinley et plus haut sommet d'Amérique du Nord s'élève à 6190m. 20.310 pieds pour le Denali, 17.400 pieds pour le Foraker, 15.750 pieds pour l'altitude maximale que notre Beaver peut atteindre, nous devrons trouver un passage entre les deux. Le temps est tout simplement splendide, qui trop regarde la météo reste au bistrot.

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Au loin le massif de Denali nous appelle

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Le Denali à gauche et le Foraker à droite

16.000 pieds, c'est ce qu'indique l'altimètre quand nous franchissons la crète, quel merveille ce Beaver ! Ca bouge un peu là haut et nous sommes un peu stressés par l'enjeu de réaliser notre premier objectif. Dans d'autres circonstances nous nous serions sans doute attardés entre ces pics mais la vallée de la Susitna nous appelle.

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Nous avons passé le Denali

Nous n'avons même pas prévu de point d'arrivée tellement nous étions persuadé de rester dans le Nord. Anchorage et ses 300.000 habitants ? Le proche village de Talkeetna ? Nous choisissons Palmer, une petite localité au Nord d'Anchorage qui sera parfaite pour repartir demain le long de la côte vers le Sud-Est. L'aéroport PAAQ porte le nom de Warren "Buddy" Woods un pilote de brousse local.

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L'approche à Palmer
 
Pas normal manque de réalisme bon-sang ... Pas un poil de givre avec de tel températures négatives .. active le dans tes paramètres pour que cela soit plus immersif STP ;)
 
Temps clair et sec, pourquoi y aurait-il du givre ?
En plus le beaver de MSFS, s'il a bien les réchauffe carbu, n'a pas de dégivrage donc tant mieux ;)
 
Pas normal manque de réalisme bon-sang ... Pas un poil de givre avec de tel températures négatives .. active le dans tes paramètres pour que cela soit plus immersif STP

Comme dit Ragg Sor temps clair et sec, donc pas de givre. Mais il faut faire attention le matin à bien garder la protection le plus longtemps possible avant de démarrer le moteur sinon le givre arrive vite.
Hier après le vol, à peine le temps de garer l'avion qu'avec la petite brume, les -14°C de température extérieure et probablement le même point de rosée (c'est ce qu'il faut regarder) ça n'a pas manqué : le givre est vite apparu. La prochaine fois je te prends une photo.
 
28 novembre 2022 : Palmer PAAQ - Valdez PAVD 100NM

Nous progressons vers le Sud-Est et chaque matin l'aube est plus précoce, nous pourrons décoller dès 9h30. Froid vif, -14°C et légère brume qui vient givrer l'avion vite chassée par la chaleur du moteur.

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L'étape a été un retour à la civilisation peu agréable à la civilisation mais pendant que nous reprenons des forces au Noisy Goose Cafe les patrons Bill et Glenda nous explique que l'avion fait partie du mode de vie dans le coin. Autour de Houston, Wasilla, Palmer ce sont des dizaines de terrains privés qui fleurissent dans un rayon de 10 miles, ici on prend l'avion comme on prend la voiture.

Au delà de Butte nous obliquons vers l'Est et les montagnes en laissant Anchorage au Sud, qu'y ferions nous ?

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Bientôt nous remontons la Knik River puis d'immenses glaciers vers une crête à 7000 pieds qu'il nous faut franchir pour retrouver une baie du Prince-William, chaotique de fjords et d'îles.

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Un fjord nous dépose à Valdez, ça devait être une étape dans notre vol, ce sera une étape pour la nuit. Nous nous sentons un peu fatigués et nous ne faisons pas la course au Sud, prenons notre temps.

La ville créée par les espagnols à la toute fin du XVIIIème siècle a connu une histoire mouvementée faite de pêche, de fièvre de l'or, de pétrole, de tremblements de terre et maintenant de tourisme. Le pétrole oui, non pas qu'on en trouve mais parce que par là passe l'oléoduc trans-Alaska et qu'en 1989 le naufrage de l'Exxon Valdez y provoqua une terrible marée noire.

Du vaste aéroport nous avons pris un taxi pour nous rendre en ville, acheter des provisions, trainer dans le port de pêche et trouver une chambre. J'ai reçu un courrier de Richard, il nous attend à Juneau, plus au Sud, dans 2 jours avec une surprise.
 
Suite de la saga du palonnier:

Le changement des ressorts a pris plus de temps que prévu, étant donné que les ressorts sont tous les deux en tension, palonnier au neutre, il faut déserrer les réglages de tension, ce qui nécessite de démonter certaines pièces. Le tout est très bien conçu cependant et l'usine m'a fourni le manuel avec le kit.



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Le plus long est de sortir et de replacer le palonnier dans le simu,
Avis aux pilotes grands formats, un cockpit complet (et surtout celui du 737) nécessite des contorsions assez spectaculaires.

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