on ne s'excite pas avec les FPS: au ciné cela défile à 24 images / sec , c'est ce qu'il faut pour que la rémanence optique de la rétine rende la succession d'images fluide
En fait, le phénomène de rémanence est à une vitesse de défilement bien inférieure. Environ 12 image/s, voir un peu moins.
Au début du cinéma, il n'y avait pas de vitesse de défilement fixe... Chacun tournait plus ou moins vite la manivelle!...
De ce fait, la fréquence était différente entre la captation et la restitution en salle.
Pour diminuer ce phénomène, les opérateurs ont trouvés la combine de chanter une chanson et de se cadencer sur celle-ci.
Mieux... Mais, pas encore terrible, terrible!...
Ensuite, et apparu l'intégration dans les cameras et les projecteurs d'un régulateur de Watt.
Assez rapidement, il a été décidé de "normaliser" la cadence.
Le choix a été fait de prendre :
- 16 images par seconde à la captation (J'utilise volontairement la terminologie moderne!...
)
- 18 images par seconde à la projection.
L'écart entre les deux était fait afin d'absorber les variations des régulateurs des divers systèmes...
A cette époque, nous étions dans la période du
cinéma muet.
Plusieurs années plus tard, les ingénieurs de l'époque, commencent à travailler sur ce qui allait devenir le cinéma parlant (Début des années 1920...).
Les tailles d'images ont également été standardisées durant cette genèse du cinéma.
Au moment de l’avènement du parlant nous étions déjà sur une pellicule de 35 mm.
Malheureusement, à cette époque, la qualité des pellicules (le grain...) ainsi que les premiers lecteurs optiques n'étaient pas ceux qu'ils sont devenus dans les années 60 et +...
La bande passante du son restitué à 18 images/s était inaudible.
Les ingénieurs ont donc décidés d'augmenter la vitesse de défilement linéaire devant le lecteur optique...
Ils se sont dit :
Nous sommes à 18 i/s, rajoutons
1/3 (soit 6 i/s) =>
24 images/s.
Voila, comment nous avons vécu avec cette fréquence d'image pour le cinéma.
Ensuite, est apparu la télévision...
Toujours, pour des problèmes de
simplification mathématique sur les calculs sur "
les bases de temps (lignes et trames) (2)" des divers systèmes (N&B, puis ensuite couleur : PAL/SECAM/NTSC), il ressort que le 25 ou le 30 images/s ont été retenus All over the World au fil des années.
Donc, tout un tas de systèmes ont vu le jour, pour la diffusion Télécinéma puisque la pellicule, elle était enregistrée à 24 i/s.
Aujourd'hui, avec les composants électroniques modernes qui sont capables de traiter de la "commutation
(1)" à plus grandes vitesses, les standards de diffusion ont également évolués dans ce sens. C'est pour cela qu'il a été retenu les standards : 25, 30, 48, 50, 60, 120 + certains intermédiaires...
(1) Aujourd'hui les signaux ne sont plus véhiculés sous forme analogique, mais sous forme numérique.
(2) Les référentiels des bases de temps étaient à l'époque les fréquences de courant disponibles dans les pays respectifs (50 ou 60 Hz).
Alors explique moi pourquoi l'industrie cinématographique a inventé le 70mm ?
Pour la surface de l'image.
Le son étant majoritairement magnétique sur ce format à cette époque.
Aujourd'hui, les divers média ont complétement transformé la donne.
P.S.:
Fred, suite à un souci indépendant de ma volonté, j'ai mis en suspend la remise à niveau de mon Home Cinéma.
Comme, tu as été dans la profession, j'aimerai bien pourvoir en discuter de vive voix par Skype un jour avec toi.