Compagnie aérienne

Je ne juge pas, j'ai bien dit "à tort ou à raison" 🙂, loisir à chacun de choisir son "camp"
- En revanche je conserve mon opinion quand à l'appellation de "c....ard" pour ceux qui menaient l'entretien.
 
Le sujet, me semble-t-il, a déjà été abordé avec humour

Ceci étant, elle est pas belle la vie ?
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Dernière édition:
J'ai des problèmes ou des postes disparaisse ..

là il me semblai avoir deux photos en plus avec la réparation effectuée ...?
 
Un Air Antilles Express de Havilland DHC-6-400, immatriculé F-OMYS effectuant le vol 3S-722 de Pointe-a-Pitre (Guadeloupe) à Saint Barthelemy (Saint Barthelemy) avec 7 personnes à bord, a atterri sur la piste 26 de St.Barth (s'approchant de la mer, pas au-dessus de la colline et de la route) s’est posé dans la zone de la piste, mais a commencé à virer à gauche de la piste, est passée sur l'herbe et a percuté un hélicoptère stationné sur le tablier, ce qui a arrêté l'avion. Un occupant a été légèrement blessé, les deux avions ont subi des dommages importants.



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Le 1er septembre à midi, le Boeing 767-300ER reliant Prague à New York a connu une panne moteur due (très probablement) à un impact d'oiseau. L'avion a déclaré une situation d'urgence et a atterri en toute sécurité à l'aéroport de Prague.

 
Le même jour un A320 au départ de Talinn a connu un double bird strike dans les deux moteurs. Un moteur a dû être éteint en vol, retour en urgence au terrain en N-1 sans soucis. Traces d’oiseau dans les deux moteurs, les volets et le train.
Z’ont dû avoir du boulot.
C’est le début de la période des migrations, y’a des oiseaux partout à basse altitude.
 
le traitement du "Bird Strike" commence par une inspection détaillée de tout l'avion (extérieurement) et bien sur des entrées d'air des moteurs , inspection effectuée selon le manuel de maintenance .
Selon ce qui est trouvé et toujours en application du manuel , ou bien l'avion peut repartir sans intervention ou bien
si l'on visualise des dégats au niveau des ailettes du Fan et un peu plus en arrière , on va procéder à un boroscopage du moteur , c'est à dire que l'on va cette fois ouvrir tous les capots moteur et procéder ,avec un boroscope, à une inspection interne du moteur à divers points prévus à cet effet et dans un ordre déterminé.
En fonction des résultats , ou bien on estime que l'avion peut repartir si les ailettes ne sont pas abimées , ou bien on se dirige vers la dépose du moteur qui sera envoyé en atelier spécialisé comme chez Air France par ex .
Seul le changement des ailettes du Fan peut etre entrepris sans dépose du moteur .
Par expérience , en ce qui concerne , les petits moteurs (CFM56 , Leap , PW ou V2500) , le changement moteur suite à Bird Strike est plutot rare mais ça arrive quand même !
 
En fait on va faire de la "chirurgie aéronautique" ! car le boroscopage ressemble à l'endoscopie pratiquée par les chirurgiens .
L'endoscope est un outil flexible avec une caméra à son bout . Le boroscope est rigide et orientable avec une molette à l'une de ses extrémités . Le but est d'aller voir dans les parties internes du moteur sans ouvrir le carter du moteur . On va donc pouvoir visualiser tous les étages du compresseur HP (N2) et donc vérifier les aubages de celui-ci . Idem pour la turbine . On va déterminer si des dégats induits par l'ingestion de volatiles ou d'éléments destructeurs (caillou , graviers, etc ...) , impliquent le changement d'un ou plusieurs aubages et en conséquence le remplacement du moteur . L'atelier spécialisé ouvrira complètement le moteur , sans anesthésie ce qui fait la grosse différence avec la chirurgie ...lol et procédera au remplacement des éléments abimés .
Le boroscopage nécessite une qualification spéciale de la part du mécanicien car il est déterminant pour la suite à donner . C'est une opération que l'on ne pratique pas tous les jours en piste ...
 
Mais du coup si après le boroscopage, tout est en parfait état, l'avion peut repartir ou bien un autre technicien vient faire un second boroscopage pour boucler ?
 
En aéronautique on évite plutôt les doubles inspections car elles entraînent souvent un faux sentiment de sécurité (chaque inspecteur se croyant « couvert » par l’autre inspecteur).

Un aspect auquel on ne pense pas immédiatement est la pression du client à laquelle est soumise la personne faisant l’inspection boroscopique. J’imagine la tête du responsable de la compagnie aérienne à qui on annonce que la première inspection est bonne mais qu’une deuxième est nécessaire avant de libérer son avion.
 
si tout est correct ou "dans les tolérances prévues par le constructeur" , le mécanicien qualifié signe l'APRS " (approbation pour remise en service) et c'est reparti pour un tour ...
il n'existe pas partout dans le monde des personnels qualifiés , avec le matos qui va bien, pour réaliser ce genre d'investigation technique !
Dns ce cas , la compagnie concernée , va envoyer un ou plusieurs mécanos sur place , ou bien sous traiter à une autre compagnie le dépannage , ce qui peut provoquer un retard conséquent ou une annulation du vol .
C'est aussi le cas pour la plus part des problemes techniques importants qui imposent une approbation technique .
Tout ce que je raconte découle de mon vécu qui maintenant remonte à une quinzaine d'années en arrière ! il est possible que des améliorations aient vu le jour depuis ! ceci dit , un boroscopage reste un boroscopage ...
Les pilotes pro du forum ont surement des trucs à raconter la dessus ou sur des vols annulés ou reportés suite à des ennuis techniques
 
en effet , en escale , les personnels sont sous pression , j'ai vécu çà avec des vols annulés en dernière minute suite à la découverte d'un probleme . La pression est moindre en base principale (main base) mais elle existe. Celui qui a un max de pression c'est à mon avis le Chef d'Escale ! car , lui , il a des PAX à gérer et c'est plus facile de gérer du métal qu'un etre humain .
Les PNT participent aussi à la recherche des meilleures solutions . Aujourd'hui , les moyens de com sont disponibles partout et les solutions pour remédier aux problemes sont plus importantes qu'autre fois et surtout les avions sont devenus TRES FIABLES malgré les agressions des oiseaux ...
 
Ca sent le mec qui a voulu fumer dans les toilettes et à jeté la cigarette dans les WC. il y a un extincteur automatique dans la poubelle mais pas dans les WC
 
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