Exercices: Préparation de vol

Merci Brice et Tim ;)

Bon allez, je tente ma chance même si je bloque à  la fin

Météo et approche.

La météo est correcte sur LFBH pas trop de vent et le plafond est assez haut pour un ILS piste 27 (DH 200).
Il faut noter la pluie à  15h30z, pas de changement significatif donc on sattend à  une piste humide.

En cas de déroutement sur LFBD :
idem pour la météo, conditions correctes pour une ILS piste 29 ou 23.


Carburant
1h09 de vol et du carburant pour 2h30 (hors Tankering :cool: ). La météo étant relativement bonne, pas trop dattente en vol à  prévoir sur LFBH et LFBD (en cas de déroutement), avec 2h30 on a de la marge pour faire une remise des gaz sur LFBH et une sur LFBD.

En cas dextrême nécessité il nous reste le Tankering (2 tonnes, environ 45min).

Performances à  l'atterrissage

/!\ J'utilise un site pour les perf du 737-800, mais je ne suis pas sûr de son exactitude...



Daprès les Notam, la piste est réduite avec une LDA de 1746m.

Voici ce que me sort le site:

1548261943_perf.png


1548261563_ldgperf.png


// Je me base sur la ligne "GOOD", la piste étant humide

En freinage Autobrake Max, on a environ 15m de marge, en manuel une cent'aine.
C'est trop peu, de plus l'avion étant à  3 tonnes du MLW, j'ai peur dendommager les pneus et freins avec un freinage maximum (en manuel).

On peut chercher à  réduire la masse en enlevant les 2 tonnes de tankering :
1548262384_ldgperf2.png



On gagne 20m, c'est pas génial non plus.
On ne peut pas enlever de carburant supplémentaire car on risque dentamer les réserves.

Sur Bord'eau, on dispose de 3100m et 2415m de pistes, amplement suffisant.



A part changer la destination du vol ou faire débarquer du monde, je ne vois pas vraiment de solution...




@+,
Félicien.
 
Salut FéId,

Bravo pour ta réponse qui est globalement très bonne :)

Effectivement, le problème est au niveau des performances ! Le tankering nous fait arriver beaucoup trop lourd et il faut donc le supprimer. Les performances restent marginales mais elles passent ! Le Capt fera l'atterrissage. Il faudra aussi penser au temps de refroidissement des freins (30 minutes).

1548265093_af0645da-b15c-4c20-8f82-7751771651db.jpg


Voilà , c'étais aussi simple que ça !

Pour lhistoire, il nous arrive souvent d'avoir du tankering sur ce vol. Une équipage peu préparé ou non averti pourrait tomber dans le piège en vol. Les conséquences seront une impossibilité de se poser, un retard voir un déroutement. Le vol retour sera peut-être annulé. Au total, c'est plus de 300 personnes qui seront impactées, voir plus si l'avion repart ensuite !

Préparez bien vos vols, même sur simulateur ! :)

Amic

Tim
 
Tim a dit:
Il faudra aussi penser au temps de refroidissement des freins (30 minutes).


C'est 30min pour n'importe quel l'atterrissage ?
J'imagine que le temps de refroidissement des freins se fait au parking, mais qu'est-ce qu'il conditionne ? Un nouveau départ ?



Merci :cool: ,
F.
 
FélD a dit:
Tim a dit:
Il faudra aussi penser au temps de refroidissement des freins (30 minutes).


C'est 30min pour n'importe quel l'atterrissage ?
J'imagine que le temps de refroidissement des freins se fait au parking, mais qu'est-ce qu'il conditionne ? Un nouveau départ ?



Merci :cool: ,
F.

Non, c'est 30 minutes dans ce cas ci. Tu as des tables dans le QRH pour calculer le temps de refroidissement. Les paramètres à  prendre en charge : la masse, la vitesse d'atterrissage (les volets influencent ça), les freins (carbone ou acier), le réglage de l'autobrake, l'utilisation des reverses (plusieurs crans), le roulage après l'atterrissage, l'altitude de l'aéroport, le vent, la température extérieure.

Lideal c'est de relâcher le frein de parking une fois les cales mises.

Amic

Tim
 
Je vais regarder ça !
J'ai autant appris sur les procédures avec ces deux exercices que depuis que j'utilise un simu, Merci à  toi et à  Brice !


F.
 
Hello,

Petite précision sur les quantités de carburant à  prendre en surplus.

--------------------------------------------------------------------
PLANNED FUEL
---------------------------------
FUEL ARPT FUEL TIME
---------------------------------
TRIP AGP 5565 0219
CONT 5% 278 0007
ALTN SVQ 1115 0024
FINRES 1152 0030
ADD RES 0 0000
---------------------------------
PLANNED T/OFF FUEL 8110 0321
---------------------------------
OPN 74 0002
---------------------------------
T/OFF FUEL 8185 0323
TAXI CRL 195 0015
---------------------------------
BLOCK FUEL CRL 8380
PIC EXTRA .....
TOTAL FUEL .....
REASON FOR PIC EXTRA ............
--------------------------------------------------------------------
FMC INFO:
RESERVES 2267
TRIP+TAXI 5760
--------------------------------------------------------------------

NO TANKERING RECOMMENDED (P)
--------------------------------------------------------------------

Le carburant nécessaire est le BLOCK FUEL, ce qui correspond ici à  8380kg.

La règle chez nous, c'est darrondir au dessus (8.4) et on peut même y ajouter 100kg sans justification (8.5).

Donc nous commanderons 8.5 tonnes de fuel pour ce vol. Parfois, nous avons des raccourcis très significatif. En effet, à  EBCI, Lido planifie toujours pour la BATTY5A alors que nous volons toujours la 5B, qui est beaucoup plus courte. Dans ce cas-ci, il est tout à  fait acceptable de ne prendre que 8.4 tonnes.

D'un point de vue réglementation, nous devons avoir le block fuel avant de démarrer. Ce qui se passe ensuite est plus compliqué. Techniquement, nous devrions avoir le Take Off Fuel (8110 kg) à  bord. Cependant, il est possible de partir avec moins à  conditions que toutes les informations de vent (montée, croisière, descente) soient entrées dans le FMS et que le carburant à  destination est supérieur ou égal à  la réserve (2267kg soit 2.3). Cela m'est arrivé une seule fois, et ce n'est pas vraiment une situation agréable parce que la consommation doit être suivie de manière plus rigoureuse et fréquente.

Comme nous lavons vu dans les exercices précédant, il arrive que lon doive mettre plus de carburant (météo, notam, MEL, etc).

La question est: oui mais de combien ? 200kg ou 2 tonnes ?

Il existe plusieurs manières de procéder.

1) Lister les problèmes

- Il y a des rafales de vent à  l'aéroport de destination.

De manière standard, je prends 600kg pour refaire une approche. Certains avions consomment plus que d'autres, si la différence est trop grande, on peut ajouter à  la louche un peu plus. Disons 700 ou 800kg.

- Il y a des rafales de vent à  l'aéroport de dégagement sélectionné.

On peut aussi procéder à  un changement de l'aéroport de dégagement et prendre le carburant associés.
Deg. A = 2.2
Deg. B = 2.4

On sélectionne le B au lieu du A et on ajoute 200kg.

Ensuite, nous faisons la somme (600+200 = 800kg dextra), ce qui nous donne 8.5 + 0.8 = 9.3 tonnes de carburant à  commander.

2) Prévoir un temps dattente

C'est souvent le cas pour les orages ou le brouillard. On prend du carburant pour attendre dans un circuit. Pour de lorage, 30 minutes est un bon chiffre parce que lorage se déplace relativement vite et que c'est aussi le temps de la réserve finale dont la quantité est déjà  calculée:
FINRES 1152 0030

On peut donc prendre 1.2 tonnes en supplément.

3) Mixer les deux méthodes et arrondir à  la louche

On peut bien entendu combiner les méthodes (prendre 30 min et changer l'aéroport de dégagement). On peut aussi arrondir à  la louche. Par exemple nos calculs nous donnent 8.7, alors on demandera 9.0 tonnes.

La compagnie fournit également des guides pour leurs pilotes pour les aider à  faire leurs choix. Il sagit d'un tabl'eau par catégorie (vent, visibilité, plafond, contamination, etc etc ainsi que l'intensité de chaque éléments) qui affiche le carburant recommandé.

La seule erreur que peut faire un pilote, c'est de ne pas prendre assez de carburant. Il vaut mieux prendre 1 tonnes de supplément pour de lorage que 200kg qui est insuffisant.
Ma compagnie ne "punit" pas nos choix (et nous encourage) à  partir du moment où celui-ci est justifié. Nallez pas prendre un supplément sil fait CAVOK, pas de vent et 20°, sur un aéroport peu fréquenté ! :cool:

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J'espère que ces quelques précisions vous seront précieuses à  l'avenir.

J'aimerais à  présent parler d'un autre cas où le choix de la quantité du carburant peut savérer très importante.

Il sagit du CSFF (Cold Soak Fuel Frost) :
c50e9s6bfsry.jpg


Il sagit d'un phénomène un peu contre intuitif. Il n'est pas rare de faire un vol de 4 heures et atterrir par 20° avec de la glace sur les ailes.

Que s'est-il passé ? Dégivrer ou ne pas dégivrer ? Comment peut-on luter contre cela ?

Cétait la présentation de votre prochain "exercice" :)

Amic

Tim
 
Voici le document en question:
1548739130_47c6f405-53ef-4517-8fea-345a4ae2cc5b.jpg


Il aide dans linterpretation des METAR et TAF.

En relisant ce chapitre du manuel dopérations, je suis tombé sur un petit dét'ail intéressant : le surplus de consommation lié à  lemport de carburant supplentaire équivaut à  2,5% du surplus embarqué de l'heure.

Donc pour une tonne supplémentaire, on consommera 25 kg de plus par heure. Sur un vol de 4h, cela correspond à  100kg.

On ne corrige généralement pas cela (on arrondit vers le haut, on a la contingencies), mais c'est toujours intéressant de noter.

Personne pour le CSFF ?

Amic

Tim
 
Hello,

Tim a dit:
Que s'est-il passé ? Dégivrer ou ne pas dégivrer ? Comment peut-on luter contre cela ?

Je tente...

Un rapport je pense avec le carburant dans le réservoir daile .

Si oui, peut être réduire la masse dans laile en répartissant dans les 3 réservoirs.

Pour le givrage je dirais oui afin déviter une accumulation supplémentaire.

Pat
 
Il me semble que Brice en a déjà  parlé dans un de ses post (ici ou ailleurs).

Si je me souviens bien, c'est lié à  la température du carburant : il s'est refroidi lors de la croisière et se réchauffe lentement lors de la descente et donc fait givrer les ailes avec lhumidité de l'air.
Il sagit d'une zone particulière de laile (dans le cadre noir : zone CSFF = cold soaked fuel frost) où le givre est permis selon certaines conditions.

Pas besoin de dégivrer si certaines conditions sont remplies (c'est la liste des conditions pour le décollage) :

Le givre sur la partie supérieure est inférieure à  1,5 mmm (condition supprimée depuis 2015)
le givrage est similaire sur les 2 ailes
le givrage est dans la zone CSFF
la température de l'air extérieur est supérieur à  +4°C
la température du carburant est supérieure à  -16°C
pas de précipitations ni d'humidité visible (pluie, brume, brouillard, neige)

Par contre ça ne parle que du décollage. Je n'ai rien trouvé pour l'atterrissage.

Donc je dirai pas besoin de dégivrer sauf si on est en conditions givrantes ou que la température du carburant soit inférieure à  -16°C.

Pour léviter, je ne sais pas trop. Peut-être voler un peu plus vite pour éviter que le carburant ne se refroidisse trop ? Ou voler moins haut ou vers une masse d'air plus chaude. Mais ce sont les préconisation du QRH en cas de température du carburant trop basse. On peut peut-être aussi descendre plus lentement et donc commencer la descente plus tôt pour que le carburant ait plus de temps pour remonter en température ?
 
Bravo à  Loader pour sa bonne réponse !

Pas besoin de dégivrer si certaines conditions sont remplies (c'est la liste des conditions pour le décollage) :

Le givre sur la partie supérieure est inférieure à  1,5 mmm (condition supprimée depuis 2015)
le givrage est similaire sur les 2 ailes
le givrage est dans la zone CSFF
la température de l'air extérieur est supérieur à  +4°C
la température du carburant est supérieure à  -16°C
pas de précipitations ni d'humidité visible (pluie, brume, brouillard, neige)

Tout à  fait !

Parfois, il fait 20 degrés dehors et la glace fond à  vue d'oeil !

Pour léviter, je ne sais pas trop. Peut-être voler un peu plus vite pour éviter que le carburant ne se refroidisse trop ? Ou voler moins haut ou vers une masse d'air plus chaude. Mais ce sont les préconisation du QRH en cas de température du carburant trop basse. On peut peut-être aussi descendre plus lentement et donc commencer la descente plus tôt pour que le carburant ait plus de temps pour remonter en température ?

Non rien de tout ça ! Sinon imagine le bordel qu'il y aurait là  haut !

En fait, l'idée c'est de ne pas atterrir avec plus de 4 tonnes de carburant (ce qui fait la moitié de chaque aile). Ainsi, lorsqu'on reprendra du fuel, ce dernier se réchauffera lors du mélange.

Dans quel cas aurons-nous plus que 4 tonnes à  l'atterrissage ?
Et bien lorsqu'on fait du tankering (prendre plus de carburant pour raison financière).

Comment lanticiper ?

Il faut analyser les températures à  l'aéroport de destination mais aussi la présence de nuage (humidité). On peut donc aisément anticiper avec un SCT BKN ou OVC.

On réduira la tankering pour atterrir avec 4 tonnes (à  condition que la réserve soit respectée, bien sûr.)

Peut-on léviter en vol ?

Oui, mais la méthode n'est pas approuvée par Boeing, ni par la compagnie.

On peut utiliser le Wing Anti-Ice pour chauffer le bord dattaque et l'air environnant la surface de laile. Le faire peut avant l'atterrissage aide à  réduire le CSFF. C'est surtout un bidouillage non officiel. Le fait-on ? Peut-être...

Amic

Tim
 
Pat737 a dit:
Hello,

Je tente...

Un rapport je pense avec le carburant dans le réservoir daile .

Si oui, peut être réduire la masse dans laile en répartissant dans les 3 réservoirs.

Pour le givrage je dirais oui afin déviter une accumulation supplémentaire.

Pat


On ne peut pas répartir le carbu entre les 3 réservoirs: pour mettre du carburant dans le réservoir central, il faut que les réservoirs dailes soient pleins.

A part ça, Loader est de nouveau en échappée :)
 



Cette zone délimitée par de la peinture noire correspond à  83 % de remplissage du réservoir daile c'est à  dire à  1070 US Gallons = 4050 litres. Avec une densité de 0.803 cela fait 3252 kg.

Le givre vient du contact du carburant avec la peau du réservoir. Voici quelques autres exemples de niveau de carburant et les zones daile correspondantes:




Comme dit Tim, la pratique du "tankering" = transport carburant pour raisons économiques favorise cet effet après un vol prolongé. J'ai connu une escale Beyrouth où il n'était pas rare d'avoir du givre sur le dessus de laile à  l'arrivée, car pour cette escale, on faisait du tankering. On ne pouvait pas prendre le carburant aller retour pour nos 2 étapes mais on limit'ait ce tankering à  environ 20 tonnes pour éviter le givre, ceci même avec 15 ou 20 ° dehors. Lavion B 777 na pas de zone CSFF et il n'y avait plus que le soleil pour faire disparaitre le givre. Lescale était longue et ça marchait. Il y a d'autres escales du sous continent indien où cela arrivait aussi.


Les MD 80/90 sont aussi sensibles à  ce phénomène et sil y a en plus de la neige, la zone de lemplanture de laile est critique car au décollage, la neige et glace se libère et peut être absorbée par les réacteurs (crash de SAS) Il faut donc bien nettoyer et dégivrer cette zone. Certains MD ont des couvertures chauffantes intégrées à  laile (option)








 
Hello,

Je remonte ce sujet quelque peu oublié avec une nouvelle préparation de vol à vous proposer.

Les médias annoncent l'arrivée de la tempête Ciara ce dimanche. Manque de bol (ou pas ?), je vole ce jour là et je me doute que vous aussi sur vos simulateurs !

Il n'y a pas encore de METAR/TAF disponibles mais voici les prévisions:
ciara.jpg


Ciara 2.PNG


Comment allez-vous gérer votre vol ? :whistle: :cool:

Amic

Tim
 
On choisira le niveau de vol en fonction de la direction du vol par rapport au vent.
On anticipera aussi des éventuelles attentes (HOLD) aux aéroports situés pas loin du coeur de la tempête, des déviations pour contourner les cellules, et même des déroutements plus eloignés que d'habitude.
Bref "Bidons pleins, coeur léger", comme on dit.

Jacques
 
Salut JackZ,

J’essaie de pousser les autres à la réflexion, toi et moi nous savons bien comment réagir. ;)

Il est clair que le carburant sera la clé. Mais quels sont les limitations de la machine ? Pourriez vous decoller ? Atterrir ? Jusqu’à ou pouvez vous voler l’approche ?

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Salut JackZ,

J’essaie de pousser les autres à la réflexion, toi et moi nous savons bien comment réagir. ;)

Il est clair que le carburant sera la clé. Mais quels sont les limitations de la machine ? Pourriez vous decoller ? Atterrir ? Jusqu’à ou pouvez vous voler l’approche ?

Voir la pièce jointe 2236
Pas de soucis Tim. Comme expliqué par ailleurs, je vais me mettre un peu en retrait.
 
Aujourd'hui est le jour J, c'est dommage qu'il n'y ait pas eu plus de participation.

Voici le TAF actuel à EBCI:
TAF: EBCI 090500Z 0906/1012 21015G25KT 9999 SCT015 SCT045 BECMG 0908/0910 20020G35KT BECMG 0911/0913 21027G45KT TEMPO 0911/0920 RA BKN012 PROB40 TEMPO 0918/0921 22030G55KT TEMPO 0921/0924 24036G62KT 3500 SHRA BKN014CB BECMG 0923/1002 26025G45KT PROB40 TEMPO 1000/1008 4000 SHRA PROB30 TEMPO 1003/1006 25030G55KT BECMG 1009/1012 24018G33KT

Ce n'est pas très bon.

La direction du vent est acceptable pour le limite des 33kt de vent de travers. C'est déjà ça. Néanmoins, cela ne veut pas dire que nous saurons nous poser, cela va dépendre des turbulences, des cisaillements etc. Il faut réussir à maintenir l'avion stable.

Il faut aussi prévoir un plan B, un aéroport de dégagement. Malheureusement la tempête n'est pas locale, elle touche la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume Uni et l’Irlande, et l'Ouest de l'Allemagne. Bref, nous sommes en plein milieu. Le seul aéroport que j'ai trouvé avec une météo acceptable (venteux, mais acceptable), c'est Stuttgart (EDIT: vent annoncé à 200/25G45, c'est aussi en train de fermer). Le plan de vol ne l'inclut pas dans la liste des ALTN, je devrai appeler flight planning pour avoir un nouveau plan de vol.

Il faudrait environ 2 tonnes d'extra pour rejoindre Stuttgart (à confirmer avec FP). Ensuite, ce que je ferais, c'est remplir le réservoir de la manière suivante: 65 T + Trip Fuel + Taxi. Pour arriver à EBCI juste assez léger pour pouvoir se poser, mais assez lourd (en carburant) pour tenter plusieurs quelques fois. D'habitude, le carburant en extra se discute en cent'aine de kilo, parfois 1 tonne. Ici on parle en tonnes.

Pour le départ de EBCI, il faut prévoir quelques centaines de kg pour une éventuelle attente si le vent est hors limite pour le décollage.

Bref, cela ne s'annonce vraiment pas bon.

Pour ceux qui veulent me suivre, j'opérerai sur le FR2103 (CRL-OTP) et le retour FR2104 (OTP-CRL).

Amic

Tim
 
Merci pour tout ce que tu nous expliques Tim !
Bon courage pour le vol A/R !
J'ai entendu sur France Infos ce matin annoncer des vents à plus de 400km/h à FL300 ...

@Silverstar
ce n'est pas parqu'on ne participe pas qu'on est forcément largué ...
 
Dernière édition:
Si vous n'êtes pas largué et que vous ne participez pas, pourquoi Tim utiliserai de son temps pour nous? Le but c'est de lire et d'oublier 1h après ou de s'exercer pour progresser?
 
LROP 091700Z 25006KT CAVOK M01/M04 Q1029 NOSIG

EBCI 091650Z 20030G42KT 9999 -RA BKN016 11/08 Q0997 TEMPO 20030G50KT 4000 RA BKN012

Vaut mieux atterrir à Bucharest qu’à Bruxelles...

Est-ce que les compagnies peuvent imposer dans leur SOP des restrictions quant à celui du F/O ou capt'ain qui prend le rôle de PF selon les conditions MTO ?
 

Fichiers joints

  • F3C29F90-669E-41DF-9A22-FB50A0C8459A.jpeg
    F3C29F90-669E-41DF-9A22-FB50A0C8459A.jpeg
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euh c'est quoi les limites vents de travers au décollage d'un 737 ? 35Kt plein travers ?

Désolé j’ét'ais absent, je n'ai pas eu le temps de répondre.
Bon je vois que ton vol aller s'est "bien" passé avec une petite pointe à 964Km/h :
1581274883764.png


Étrange cette perte de vitesse de 200Km/h vers le milieu du vol (une rafale ?) ou une erreur de flight aware?

Le retour risque d’être mouvementé :
1581275310528.jpg
 
LROP 091700Z 25006KT CAVOK M01/M04 Q1029 NOSIG

EBCI 091650Z 20030G42KT 9999 -RA BKN016 11/08 Q0997 TEMPO 20030G50KT 4000 RA BKN012

Vaut mieux atterrir à Bucharest qu’à Bruxelles...

Est-ce que les compagnies peuvent imposer dans leur SOP des restrictions quant à celui du F/O ou capt'ain qui prend le rôle de PF selon les conditions MTO ?
Tout à fait, il existe tout un tas de restrictions propres à chaque compagnie.
Elles sont regroupées dans l’Operations Manual partie A (OMA pour les intimes).

Par exemple, certaines compagnies imposent au Captain de taxier s'ystématiquement (le Capt devient automatiquement PF au sol, même s’il était PM), d’autres non.

Jacques
 
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