Lors d'un vol (réel), en petit coucou, je me souviens que nous avions attendu 2mn avant de décoller, juste avant nous, un gros n'avions venait de décoller, la tour nous a bien demandé d'attendre ... Explication de mon hôte : Fortes trainées résiduelles surtout par temps calme, le brouillard venait de se lever et dans ce cas le risque de devenir une simple crêpe est grand
Je suis étonné de voir que cela influence aussi les plus gros ...
Un 737 derrière un 330, c’est considéré comme un médium derrière un heavy au niveau des turbulences de sillage.
Ici les pistes atterrissage et décollage sont perpendiculaires d’après ce que j’ai compris, et de mémoire il devrait y avoir un espacement temporel de deux minutes entre décollage et atterrissage.
Le vent de travers décale les turbulences de sillage dans le sens du vent. C’est plus embêtant par vent de travers, car les turbulences (rotor) sont relativement stables et peuvent empiéter sur la piste parallèle adjacente ou comme dans l’exemple, sur la piste perpendiculaire si on n’y fait pas gaffe.
J’ai souvenir d’en avoir vu les effets à la Réunion à l’aéroport de Gillot dont la piste principale débouche sur la mer. Deuxième dans le circuit en DR 400 après un gros porteur à l’ atterrissage par mer calme, j’ai clairement vu la mer bouillonner le long de deux traces horizontales d’une centaine de mètres de long lorsque la turbulence de sillage a frappé l’eau. Cela a duré quelques secondes mais c’était impressionnant.
On était en vent arrière donc largement dans les temps pour se poser derrière le monstre!
En petit coucou il est recommandé de se poser APRÈS le point de toucher du gros porteur précédent et de décoller AVANT le point de rotation si on le suit, même à bonne distance. Ceci car la turbulence de sillage s’interrompt dès que l’avion est au sol.
En vol et en croisière la turbulence de sillage générée par un airliner peut rester longtemps, et cela nous est arrivé fréquemment de rencontrer de la turbulence légère à modérée en passant derrière un A380 d’Emirates sur la même route bien que l’espacement de -10/15Nm aie été respecté par le contrôle.
On demandait dans ce cas au contrôle à monter ou descendre de niveau, histoire d’assurer un vol moins turbulent, car étant sur la même route et au même niveau, ça pouvait durer entre 30minutes et une bonne heure à se faire turbuler. Sans danger mais désagréable.
Jacques