Pilote de ligne (métier)

Bonjour à tous,

Je me suis permis de partager cet article très bien argumenté non pour la provocation (écrit supra) mais pour le réalisme de son argumentaire.

Comme l'écrit Churchill, ce n'est pas demain que l'on fera monter des passagers dans un avion sans pilote. Si cela arrive un jour, je serai le dernier dans la file et il faudra user de menaces vitales pour m'y faire entrer. Mais en ce qui concerne le fret, secteur du transport aérien qui ne cesse de se développer du fait de la demande exponentielle des pays émergeant à la consommation de masse (Chine, Afrique, Inde, etc), je pense que l'on y viendra au même titre que les drones remplacent et remplaceront les avions pilotés dans des domaines où ils performent par rapport à l'humain : surveillance (le drone ne dort pas), bombardement chirurgical (personne ne pleure un crash de drone).

Par contre, je trouve l'argument économique n'est pas très sérieux. Quand on fait la somme des interventions humaines pour réaliser un vol, je pense que le coût de 2 pilotes ne fera pas réaliser beaucoup d'économie.

En conclusion, le vrai problème, c'est pour le simmer. Vous vous voyez acheter un avion virtuel qui se pilote sans pilote ? L’heure est venue pour les simmers de quitter leur home-cockpit...
 
C’est vraiment le grand n’importe quoi cette chronique, à un détail près, les économies potentielles réalisées qui sont comme d’hab le cheval de bataille de toute cette démarche. On est pas passé d’un équipage à trois vers un équipage à deux pour rien...

Mais dire que 80% des crashs sont d’origine humaine est réducteur et simpliste.
Quand on a un taux moyen de fiabilité d’unvol de 99,8% et quelques, forcément les pouillèmes restants comprennent le facteur humain. Mais il faut préciser que l’entraînement et les procédures sont aussi une grande partie des 99.8% de fiabilité d’origine!

De même affirmer que l’avion sans pilote est quasiment prêt parcequ’Airbus a été capable de le faire décoller tout seul (ce qui n’est franchement pas le plus compliqué quand on compare à un atterrissage automatique par exemple), c’est quasiment du foutage de g...

On a toujours pas de voitures automatiques sur nos routes à part quelques prototypes (sous surveillance), c’est bien pour une raison, l’environnement est trop complexe. C’est la même chose pour l’aviation, à part les phases de croisière où il ne se passe en général pas grand chose, il y a pas mal d’éléments impondérables dans lesquels l’humain basé sur l’expérience et l’entraînement est infiniment supérieur en comparaison à une poignée d’algorithmeaux capacités finies par définition.

Et la grande différence avec un avion c’est qu’en cas de panne ou problème imprévu par les algorithmes, on ne peut pas simplement freiner et se mettre sur le bas-côté...

De l’avion mono pilote il y a des chances, en particulier pour les courts et moyens courriers, mais sans pilotes du tout je n’y crois pas avant plusieurs décennies, et encore selon des conditions bien définies, pour autant que l’acceptabilité du public soit au rendez-vous.

Jacques
 
tu te rends compte tout seul avec de l'AI pendant 1 heures et demi et voir +de 2heure svoir 4 heures . tu reviens a voler avec FS Passanger . et l'autre con de copilote qui est là pour t'engueuler et qui sait rien faire dans l'urgence au cas où .... :LOL:
 
Le problème majeure de la voiture autonome c'est le dialogue entre chaque matériel mobile, soit tous les vehicules seront équipés (pas pour demain 🤣) soit seules des zones spécifiques seraient accessibles à ce type de véhicule.
En aviation l'équipement "physique" existe déjà et est performant (AP) le surcout unitaire par appareil ne serait pas insurmontable vite amorti par le minus des salaires pilotes et plus de limitation quand au nombre d'heures pilotes consécutives pour 24 heures -
Avec un superviseur à bord pour les infos spécifiques et une prise en main à distance par des pilotes au sol en cas de pb seraient sans nul doutes possibles.
Voir ce qui se fait à distance avec les drones militaires, et tout récemment le défit réalisé sur Mars !
- Ce n'est qu'un constat pas un souhait. -
Comme spécifié plus haut le souçi pour les manager de ces projets sera en tant que passager de nous communiquer leurs confiance dans ce futur . (on ( JE ) pense forcément au flop des ingénieurs d' Everett)
 
Je remarque souvent que les gens veulent que les autres soient virés de leur poste mais eux ils pensent jamais que l'on pourrait les virés:LOL:

Par exemple quand les agents du service publique font grève la majorité des commentaires sur les journaux sont : vivement qu'ils soient virés, tous des fainéants, j'en ai marre que mes impôts payent leur salaire, le service est déplorable vite la concurrence...

Voilà un peu la mentalité, virés les autres tant qu'on ne touche pas à moi.
 
Cela engendrerait néanmoins plus de problèmes d'annulation de vol et des frais de maintenance. Aujourd'hui, l'avion peut partir avec des composants en pannes. Certaines pannes rendent l'utilisation de l'autoland impossible. À l'heure d'aujourd'hui ce n'est pas un problème car nous posons l'avion.

Un autre très très gros problème c'est la question de l'assurance. Quand un humain est aux commandes, il est très facile de blâmer quelqu'un lors d'un incident ou accident. Une fois un système autonome en place, à qui sera la faute de l'accident ? Le constructeur ? Qui prendrait un tel risque ?

Avoir des pilotes délocalisés réduirait les coûts d'opération mais ne changerait rien au facteur humain.

La législation actuelle n'est clairement pas prête à autoriser ce genre d'exploitation commerciale.

L'autonomie des avions permettrait un gain financier avec une très grosse perte en sus lors du moindre crash.

L'article de trompe sur le MCAS, il est l'exemple parfait qu'un avion peut, à l'heure d'aujourd'hui, être fabriqué avec un défaut de conception. Ce sera également le cas avec ce genre de machine.

Ce dont je suis certain, c'est que ça ne se fera pas tout de suite et surtout que je ne serai pas le premier à monter à bord. On aura beau vanter tous les mérites du système, celui peut et tombera en panne à un moment donné. Il faudra beaucoup de backup et de mise en situation réelle avant de me convaincre.

Amic

Tim
 
Salut !

J'ai lu (rapidement) l'article en anglais sur Linkedin , l'auteur Steve Ganyard a un peu plus de 4600 heures de vol sur une douzaine d'avions tactiques ...
et j'ai également lu les commentaires , ça chambre un peu , voir pas mal quand même et je retiens surtout celui ci :

The time to replace pilots with algorithms will come when passengers are replaced with algorithms. As long as heartbeats and souls are in the seats, heartbeats and souls will be at the controls.

Traduction :
" Le temps de remplacer les pilotes par des algorithmes viendra lorsque les passagers seront remplacés par des algorithmes. Tant que les battements de cœur et les âmes seront dans les sièges, les battements de cœur et les âmes seront aux commandes. "


Et si jamais ça doit arriver avant que je disparaisse , ça sera sans moi ! ✈️

Histoire drôle , accent Suisse obligatoire , première annonce peu après le décollage :
" Bienvenue à bord de ce vol Genève - New York entièrement automatique ... automatique ... automatique ... automatique ... ;)
 
D'ailleurs le fameux combat du F16 automatique contre un pilote a été très mal compris et diffusé par les médias.
Il s'agissait d'une simulation et non un vol réel dans lequel l'avion autonome connaissait en PERMANENCE la position, la vitesse et la direction du pilote, non pas à travers un radar ou un capteur, mais bien à travers le simulateur.

Un combat réel impliquerait des capteurs et une analyse du signal retour. Le F16 autonome devra donc suivre son adversaire à travers des capteurs et un algorithme complexe.

Amic

Tim
 
Pour gagner encore plus de fric, les compagnies devraient enlever les sièges et mettre uniquement des couchettes.

Dès notre arrivée dans l'avion nous serions invités à nous allonger dans un casier pour être ranger comme le sont les pizzas des distributeurs automatiques.

unnamed.jpg
 
les passagers mille-feuilles , si tout va bien et qu'ils n'aient pas la chiasse en vol, il n'y aura pas de crème entre les couches ..... :LOL:
 
D'ailleurs le fameux combat du F16 automatique contre un pilote a été très mal compris et diffusé par les médias...

Pour info, je pense qu'il s'agit de ce combat avec explications que je ne comprends pas (le pilote parle "avec des pois chiche dans la bouche"*) :



"Il faut rappeler qu’il s’agissait d’un scénario de combat simple typique de la Seconde Guerre mondiale, avec un unique canon sur l’avant de l’appareil, qui ne prenait pas en compte la complexité d’un combat moderne avec l’utilisation de missiles. Pour la Darpa, l’objectif n’est pas de remplacer les humains, mais plutôt de pouvoir suffisamment se reposer sur une IA pour lui confier certaines tâches."

* : Copyright Marseille and Cie
 
Oui en effet. Cela a été très mal répandu par les journalistes qui sont toujours en manque de sensationnel...

Amic

Tim
 
Sorry les deux parlent normalement :sneaky:

L'humain a l'énorme avantage d'etre capable de sortir de la logique du combat et de tenter une improvisation "illogique" qui lui permet de caloter l'AI (round one).
 
Dernière édition:
Cauchemar pour les élèves pilotes et les enseignants...
La vie de centaines d'élèves qui rêvaient de devenir pilotes de ligne est devenue un cauchemar. Ils ont dépensé des dizaines de milliers d'euros pour intégrer l'école privée Airways College, implantée dans plusieurs villes de France, désormais en liquidation judiciaire...


la suite sur francetvinfo
 
C'est dramatique pour les élèves et pour le personnel, mais ce déficit ne devait pas dater d'hier...
Et de plus, pour trouver une place de pilote, pour ceux qui ont finis leur formation, en ce moment, ce n'est pas gagné...:rolleyes:
 
L'entreprise cumule 17 millions d'euros de pertes. Pourtant, selon les employés, le patron de l'école menait un train de vie élevé.

Il suffit d'aller faire les poches du patron.
 
........ Le patron menait un train de vie élevé (c'est à dire ?) Peut-être vrai mais une information jounalistique objective c'est de montrer comment ce train de vie serait lié aux pertes ? 🤔🤔🤔
 
Dernière édition:
Il ne l'est pas, très probablement.
C'est juste que c'est toujours comme ça, le bateau coule et le capitaine qui n'a pas arrêté une seconde de s'engraisser, qui a une responsabilité évidente dans le naufrage, sera celui qui s'en sort le mieux.
Rien de neuf mais toujours navrant...

Pour l'école, même sans connaître les difficultés qu'elle semblait rencontrer avant, il est évident que la période actuelle n'a rien arrangé, et je ne serais pas surpris que d'autres suivent, malheureusement...

:rolleyes::mad::(
 
Pourquoi le capitaine a t-il une responsabilité évidente ? Si tu as des éléments ?
Tous les patrons sont des salauds c'est bien connus ... !
Attendons d'en connaitre plus avant de juger sur des "on dit" .
Si il est propriétaire ou actionnaire de sa société il ne sera pas gagnant non plus.
Mais pour être impartial il y a aussi des dirigeants incompétents, inconséquents et indignes de leur poste.
(comme des employés également, mais là n'est pas le sujet)
 
Pour un capitaine de bateau je me demande même si ce n'est pas légal, sa responsabilité....?

Je suis mari et fils d'entrepreneurs, je ne suis pas le modèle qui classe les patrons chez les méchants et les employés chez les gentils.

Simplement la responsabilité est pyramidale, c'est comme ça. Le but d'un patron, sa mission, c'est de gérer une société. Si la société s'effondre, c'est forcément qu'elle a mal été gérée. Pas forcément parce que le patron est méchant, profiteur ou incompétent, mais il a failli à sa mission. Même devant une énorme tempête (covid), des décisions peuvent être bonnes ou mauvaises...
Mal gérer une société c'est aussi le classique de la faute de gestion qui consiste à faire l'autruche quand tout va mal et laisser les choses s'envenimer. Quand le contexte enterre une boîte, et qu'il ne peut rien y faire, alors les priorités du bon patron sont d'affronter l'orage et d'essayer de sauver employés et clients ! Le mauvais ne dit rien, et d'un coup, paf, tout le monde dans la mer**...

Je reconnais que ma phrase est bien plus cliché que ce que je voulais dire, je pensais en fait "grands patrons de grandes boîtes", quand ça brasse des millions, c'est quand même plus souvent ce que j'ai mis plus haut que l'inverse. Pour les PME je suis d'accord ce sont souvent des passionnés qui font ce qu'ils peuvent et qui sont les premiers à couler avec le bateau. Mais (et j'y ai assisté), c'est pas pour autant que ça n'est pas leur responsabilité, sans y voir d'accusation morale !
J'ai fais plein d'erreurs professionnelles, heureusement je n'évolue pas à un niveau de responsabilité où ça peut faire couler une boîte. Mais ça aurait pu ;)
 
Last edited by a moderator:
« Je renouvelle mes regrets et ma tristesse pour en être arrivé là, et j’en assume seul la complète responsabilité », a réagi Jérôme Binachon, mardi 4 mai, après le “crash” financierde l’école formatrice de pilotes professionnels...
 
Je préfère nettement ces derniers messages. 👍
On ne peux pas vraiment comparer un capitaine à un "patron", dans le premier cas le capitaine à reçu une formation spécifique, il a un cadre de fonctionnement précis, il est salarié et il n'est pas engagé financièrement (pas propriétaire) mais il a une responsabilité défini dans ses fonctions. Hormis de se trouver au chômage (sauf s'il a commis une faute judiciairement répréhensible) les événements extérieur dont il n'est pas responsable n'auront pas d'interférences.
Gerer une entreprise ca n'a rien à voir. Malgré toutes les prévisions et statistiques tu dépends quand même du monde environnemental.
Par exemple il a en ce moment une flambée des prix sur les métaux, cuivre, acier (plus de 20 à 25%) comment tu absorbes un tel changement, sachant que cela crée une surenchère car pénurie et qu'il faut donc rapidement créer du stock, ( avoir du cash pour augmenter ce stock en instantané à fort prix) sinon il a risque d'arret de production, désaffection des clients etc .... La chute arrive vite.
Je n'en sais rien mais Airways College comme la plupart des instituts de formation n'ont surement pas pu assurer leurs cours comme en 2019, plus de vols mais les loyers, l'entretien du materiel, les leasing ont certainement continué à courir ( les contrats des salariés on t-ils permis d'être pris en charge par l'état ?) .
Le train de vie de Jerome Binachon était il dû à sa société ou a t-il une fortune personnel ?
Il est libre de faire ce qu'il veut de son salaire , la question sous jacente est : s'est il servi dans la caisse ?
C'est une accusation grave qui doit avoir un fondement.
 
Pour la fin de ton message, techniquement tu as raison, médiatiquement et socialement, ça passe toujours mal. Le patron millionnaire qui s'excuse et pars en vacances aux Bahamas pour récupérer de cette terrible épreuve ;)
Pour la caisse, je ne vois nul part dans ces articles comme dans mes messages une quelconque référence à ça... De toute façon la justice est saisie et regardera ce qui doit être regardé.

Je suppute complètement, mais quand dans l'article les employés parlent d'un patron qui menait grand train, peut être qu'ils parlaient "au frais de la soiciété" car ils n'ont pas forcément vu sur ce que fait le patron dans sa vie privée. Donc, je dis n'importe quoi en extrapolant, peut être voiture de société tape à l'oeil et donc très chère, diners d'affaire dans des endroits luxueux, ce genre de chose qui passerait mal, dans une société qui est en train de couler...
Mais bon, je n'en sais rien, je parle un peu en général, je n'ai ni l'envie ni la compétence pour faire le procès de cet homme là en particulier ;)

Pour l'amour de la discussion (au cas où ça ne se serait pas vu lol), pour la formation, on peut aussi dire que ça fait parti des actions du "bon patron".... Je raconte un peu ma life, mais quand ma femme a voulu créer sa société, elle a eu accès via pole emploi à un stage de création d'entreprise à la CCI, pas le petit truc d'une semaine, mais un stage complet de 4 mois à temps plein, où elle a vu en détail tous les status, la comptabilité, la comm, le démarchage client, la gestion de stock, le CA, les recettes, les impôts, etc...
Elle aurait pu ne pas le faire et être une excellente entrepreneuse... Ou pas ! Mais elle a choisi de le faire, se donnant ainsi des atouts supplémentaires de réussite !
Se former n'est donc pas, pour un patron, obligatoire, comme un capitaine de navire (ou d'un avion ;) ), mais ça ne tient qu'à lui de s'en donner les moyens ;)
J'aime bien le parallèle avec le capitaine quand même.... On peut voit le contexte global qu'on subit (le prix sur les matières premières que tu cite par exemple) comme la météo pour un capitaine, une chose inexorable qu'il faut réussir à gérer sous peine d'échec critique. Le capitaine peut tomber sur un ouragan (anticipable, même si je ne sais pas à quelle échéance), ou un grain absolument imprévisible, qui fera chavirer le bateau à coup sûr.
Le bon capitaine s'en sortira dans ce cas "moins mal" que le mauvais...
 
J'aime bien le parallèle avec le capitaine quand même....
Humm...
Pas vraiment d'accord avec toi sur le parallèle, car se sont des fonctions et des responsabilités bien différentes.;)

Il se trouve que je suis "Capitaine", mer et rivière...
que je suis également pilote d'avion, donc par moment "CDB"...
Et, que j'ai également fait cette formation de 4 mois, de "Créateur d’entreprise" qu'a fait ta femme, avec à la clef un beau diplôme de la CCI de Versailles.


Et donc...
Autant, je suis d'accord en tous points avec mon ami Winston... Autant, je ne te rejoints pas sur ta comparaison!...(y)
 
Dernière édition:
Il y a plein de points différents, mais sur ceux que j'aborde, je trouve que ça colle :p

Après, ça ne reste qu'une analogie de comptoir hein, qui vaut ce qu'elle vaut, avec ses limites lol

Formation de 4 mois... de pilote d'avion.... par la CCI ? :ROFLMAO:
Pas compris lol (ou alors analogie dans l'analogie, et tu compare ton statut d'entrepreneur avec un CDB ? Suis paumé :p )

Je veux bien que tu détaille, si t'en as envie, les limites de mon analogie, sur l'angle que j'aborde bien sûr hein, un peu facile de dire que rien à voir parce qu'un capitaine ne gère pas l'impôt sur la société... Pas de premier degré :p Mon angle était surtout "prise de décision", "responsabilité".. Tenir la barre quoi !
 
Formation de 4 mois... de pilote d'avion.... par la CCI ?
Mais non!...
Le même stage de 4 mois, de "Créateur d’entreprise" qu'a fait ta femme.:whistle:

Nota : Je viens de complémenter mon message précédant...
 
Dernière édition:
Retour
Haut